Accueil Politique Burkina/Soutien aux FDS: la souscription lancée par l’opposition a récolté «3 375 000 FCFA»

Burkina/Soutien aux FDS: la souscription lancée par l’opposition a récolté «3 375 000 FCFA»

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Aristide Ouédraogo, président du Front patriotique pour le renouveau (FPR), micro en main

L’opposition politique burkinabè a animé ce mercredi 21 novembre 2018, à son siège à Ouagadougou, son traditionnel point de presse, pour se prononcer sur des sujets d’actualité et faire le point sur la souscription qu’elle avait lancée lors de sa marche-meeting organisée le 29 septembre pour soutenir les Forces de défense et de sécurité (FDS). A ce jour, selon l’organisation, c’est la somme de « 3 375 000 francs CFA » qui a été récoltée par la commission mise en place à cet effet.

Cette sommes sera versée « à qui de droit », a rassuré Aristide Ouédraogo, président du Front patriotique pour le renouveau (FPR), rappelant que les contributions des bonnes volontés sont toujours attendues.

M. Ouédraogo a pensé par ailleurs que l’appel du Chef de file de l’opposition (CFOP) a été entendu au-delà de l’opposition politique puisqu’en effet, de « l’Assemblée nationale aux Organisations de la société civile (OSC), des structures du Mouvement pour le peuple et le progrès (MPP, parti au pouvoir) aux autres bonnes volontés, ont répondu à l’appel, en cotisant pour nos FDS ».

« Il ne reste que le gouvernement, qui n’a pas encore répondu à l’appel du CFOP. Le mot effort de guerre est désormais dans le jargon de la lutte contre le terrorisme au Burkina, et c’est à l’initiative du CFOP », a poursuivi le président du FPR.

A la question de savoir si cette somme n’est pas dérisoire pour la lutte contre les attaques armées, il a réagi que ce qu’il faut voir à travers ces dons, « c’est la symbolique » puisque ceux qui ont contribué y donneront de leur temps également en termes de renseignement et autres soutiens.

Le Burkina Faso fait face depuis fin 2015 à de multiples attaques terroristes qui endeuillent les agents de sécurité et des civils dont les plus ciblés sont les agents de l’Administration publique.

Par Bernard BOUGOUM