Les forces vives du Burkina Faso ont été invitées à participer aux assises nationales qui se tiennent les 25 et 26 mai 2024 à Ouagadougou, pour décider de la suite du destin du pays des Hommes intègres qui vit actuellement une transition dirigée par le capitaine Ibrahim Traoré, et ce, depuis le 2 octobre 2022, après le coup d’Etat contre le pouvoir du lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba.
Le 30 juin 2024 sera la fin de la transition, selon l’article 21 de la charte adoptée, le 14 octobre 2022, après le putsch qui a mis fin au pouvoir du lieutenant-colonel Damiba, lui aussi venu par un coup d’Etat, et actuellement en exile au Togo. En convoquant les forces vives de la nation burkinabè à ces assises, cela vise à ne pas créer un vide juridique après le 30 juin. Elles décideront donc de ce qui sera la suite de la transition, après un examen des actes posés sous cette période transitoire dont la durée est de 21 mois.

C’est dans une salle de conférence de Ouaga 2000 comble qui a refusé du monde, dans la matinée du samedi 25 mai 2024, que ceux qui ont été désignés par leur composante respective et qui ont accepté marquer de leur présence à ces assises nationales, ont le devoir de laisser leur intérêt personnel, taire les divergences et voir l’intérêt général pour le bien du Burkina Faso et des Burkinabè dans leur ensemble. Et comme l’a dit au cours de la cérémonie d’ouverture de cette rencontre, le président du comité national d’organisation, le colonel Moussa Diallo, «le succès d’un tel rendez-vous commande à chacun des participants, de la discipline, de la mesure, de la courtoisie et surtout le strict respect des règles édictées».