Accueil A la une Barreau burkinabè: 36 avocats-stagiaires prêtent serment

Barreau burkinabè: 36 avocats-stagiaires prêtent serment

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Photo de famille à la fin de la prestation de serment

Trente-six avocats-stagiaires issus de la deuxième promotion du Centre de Formation Professionnelle des Avocats du Burkina (CFPA), ont prêté serment ce jeudi 17 octobre 2019 au Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou. Ces nouveaux avocats ont été exhortés à servir dans l’éthique et la déontologie de leur profession.

Les jeunes avocats ont « juré » de préserver le secret de tous les faits et actes dont ils auront connaissance au cours de leur formation dans l’appareil judiciaire burkinabè qui est actuellement sous les feux des projecteurs après les troubles socio-politiques qu’a connus le pays.

Ces avocats qui ont fait un an de formation ont aussi reçu des conseils de la part des responsables du Barreau la profession d’avocat. Cette journée marque le début d’une carrière professionnelle pour ces 28 élèves, car ils seront soumis à une formation de 18 mois. Ils auront à faire à des formations en tronc commun, en juridiction et en cabinet d’avocat ou en entreprise.

Leur parrain Mamadou Savadogo, a déclaré que ces jeunes avocats qui sortent du Centre professionnel sont « aptes » à être avocats. « Je n’ai pas eu besoin de leur donner un enseignement particulier. Je les ai juste félicités et puis les a encouragés à exercer dans le respect des valeurs éthiques, la déontologie, le respect des valeurs du serment l’exercice libre et indépendant de la profession et l’exercice de la profession conformément à l’idée que l’homme doit-être au centre de l’activité de l’avocat », entre autres, a poursuivi M. Savadogo.

L’avocat-stagiaire, Issaka Ouédraogo, s’est dit content d’avoir prêté serment. « Je fais partie de ce cercle privilégié de défenseurs de premier rang des droits de l’homme et nous pensons pouvoir être à la hauteur des attentes des peuples burkinabè et du monde entier », a-t-il dit.

Le serment que les élèves viennent de prêter est « très contraignant », a reconnu Issaka Ouédraogo, rassurant qu’« il y a un certain nombre de principes auxquels nous sommes soumis et nous pensons pouvoir les assumer avec toute la dignité qu’il faut ».

Par Bernard BOUGOUM