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Burkina: 20 morts dont des soldats et un civil à Inata

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L'armée burkinabè ne baisse pas la garde (Ph. illustration)

Selon un bilan provisoire énoncé par le ministre burkinabè en charge de la Sécurité, Maxime Koné, ce sont 20 personnes dont un civil et des soldats qui ont été tuées ce dimanche dans l’attaque du détachement de gendarmerie de Inata dans la province du Sahel. Il y a 22 rescapés et les ratissages sont en cours pour retrouver tous les éléments qui étaient engagés dans le combat, selon le ministre Koné.

En rappel, le détachement de Gendarmerie de Inata, dans la Province du Soum (Région du Sahel), a fait l’objet d’une attaque terroriste le dimanche 14 novembre 2021, vers 5 heures 30 minutes, a informé un communiqué des services de communication de la Gendarmerie.

Selon nos informations, plusieurs attaques ont visé ce dimanche 14 novembre 2021, des bases des Forces de défense et de sécurité (FDS), notamment au Nord et à l’extrême Ouest du Burkina. Ces sources indiquent que dans l’ensemble, les éléments des FDS, aidés par les Volontaires de défense pour la patrie (VDP), des supplétif de l’armée, ont opposé une résistance farouche qui a contraint les assaillants à se replier.

Les attaques attribuées aux terroristes qui éprouvent les populations dans de nombreuses localités du Burkina Faso, ont ciblé deux camps militaires dans le Soum, au Nord. Il s’agit de la base militaire d’Inata et du détachement de Kelbo. Le bilan serait susceptible d’évoluer négativement car des disparitions sont signalées

Du côté de l’Ouest du pays, précisément à Mangodara, zone devenue une cible permanente des terroristes, ces derniers ayant contraint des centaines d’habitants à se déplacer, des individus armés ont pris d’assaut le camp Garsi, une unité anti-terroriste de la gendarmerie, en construction dans le village de Tomikorosso dans la nuit du 13 au 14 novembre. A ce niveau, nos sources qui ne parlent pas de perte en vies humaines évoquent, néanmoins, un bilan de dégâts matériels dont des incendies de groupes électrogènes et  bétonneuse.

Des assaillants armés seraient aussi aperçus en grand nombre au carrefour de la RN°22, précisément sur l’axe Kongoussi-Djibo et de la RN°23 entre Ouahigouya-Djibo, à l’entrée de Djibo.

Si le bilan n’est pas encore établi, à en croire la note des services de la gendarmerie nationale, des opérations des Forces régulières ont été menées.

A ce propos, voici la version de nos confrères du quotidien L’Observateur Paalga https://www.lobspaalga.com/?p=31247

«La première attaque concerne la base militaire d’Inata. Selon une source digne de foi, l’assaut a été donné à 5h du matin. Après deux heures de résistance, l’ennemi a fini par prendre le contrôle de la base. Le bilan provisoire fait état de 6 FDS tombés et plusieurs disparus.

La deuxième attaque a visé le détachement de Kelbo. Les VDP et les FDS ont repoussé les assaillants qui n’ont fait que quelques blessés légers.

Des individus armés ont également pris d’assaut le camp Garsi en construction à Tomikorosso (Mangodara) dans la nuit du 13 au 14 novembre. Le bilan se décline comme suit : du matériel incendié dont des groupes électrogènes, une bétonneuse et des sacs de ciment.»

Situation évolutive à suivre…

Par Wakat Séra