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Burkina: bientôt un Centre hospitalier universitaire dans le Centre Sud

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Le Premier ministre burkinabè de la Transition, Dr Apollinaire Kyélèm de Tambèla, a procédé, samedi 14 octobre 2023, à la pose de la première pierre du Centre hospitalier universitaire (CHU) Saint Martin de Porrès qui sera érigé sur le site de l’Université Saint Dominique d’Afrique de l’Ouest (USDAO) à Gana, une localité située dans la commune rurale de Doulougou, dans le Bazèga, région du Centre Sud, à 45 km au sud de Ouagadougou. L’infrastructure sanitaire, qui sera la première du genre dans cette région de plus de 857 mille habitants, a un coût global de réalisation à terme de 250 milliards de francs CFA et est attendue au bout de cinq ans.

La région du Centre Sud aura, dans les prochaines années, son premier Centre hospitalier universitaire (CHU). Il s’agit du CHU Saint Martin de Porrès qui sera réalisé à l’Université Saint Dominique d’Afrique de l’Ouest (USDADO) située à Gana, dans la commune rurale de Doulougou, province du Bazèga. La première pierre de l’infrastructure sanitaire qui se veut ultra moderne et répondant aux standards internationaux a été posée, le samedi 14 octobre 2023, par le chef du Gouvernement burkinabè de Transition, Dr Apollinaire Kyélèm de Tambèla.

Le Preministre a assuré de l’accompagnement du Gouvernement pour l’édification du complexe

C’est un projet de l’USDAO qui fait partie du respect du cahier des charges du ministère en charge de l’Enseignement supérieur. Cet hôpital d’application de cette université sera de l’ordre des infrastructures intelligentes avec des équipements médicaux modernes pour une fourniture améliorée et équitable de service de santé à tous en synergie avec la formation pratique des étudiants en faculté des Sciences de la Santé et la recherche médicale.

Le Centre hospitalier universitaire Saint Martin de Porrès qui s’étend sur une superficie de 10 hectares a une capacité de 200 lits. Divers services y seront assurés dont les consultations médicales, la kinésithérapie, l’ortho prothèse, la médecine interne, la pharmacie laboratoire, l’imagerie, l’anapath/cit, les urgences et la chirurgie, la pédiatrie, la psychiatrie, les hébergements des internes, etc.

«Un projet qui prend en compte toute la dimension humaine, qui va concerner et l’instruction et l’éducation pour produire des citoyens instruits et éduqués au service de leur société», a salué le Premier ministre Kyélèm. «Ce CHU viendra compléter le Centre hospitalier régional (CHR) de Manga et offrir une offre de soins beaucoup plus adaptée et qualifiée», a ajouté le chef du Gouvernement de Transition. «C’est un grand jour et nous espérons que les délais seront respectés», a-t-il noté, affirmant la disponibilité du Gouvernement à accompagner l’édification de ce complexe.

Un projet d’espoir selon la gouverneure du Centre Sud, Massadalo Yvette Nacoulma, née Sanou

La gouverneure de la région du Centre Sud, Massadalo Yvette Nacoulma/Sanou, a confié que le nombre de centres de santé demeure faible par rapport aux populations. Selon Mme Nacoulma, la région qui compte plus de 857 mille habitants dispose seulement de quatre Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA), 130 CSPS, absence d’un CHR et de CHU. «L’annonce de la réalisation de cette infrastructure est une source d’espoir, celle-ci va renforcer l’offre de formation et de santé dans la région», s’est-elle réjouie.

La Gouverneure a aussi sollicité l’accompagnement du Gouvernement pour le Bitumage de l’axe Kombissiri-Gana-Doulougou-Ipelecé afin de faciliter l’accès du CHU, une fois réalisée. Séance tenante, le Premier ministre a rassuré qu’il verra avec le ministre en charge des Infrastructures, les possibilités pour le bitumage de cet axe afin de relier la Route nationale n°5 à la n°6.

Coordinateur des Projets USDAO, André Savadogo

Selon le coordinateur de projets de l’USDAO, Dr André Savadogo, le coût global de réalisation du CHU Saint Martin de Porrès s’élève, à terme, à 250 milliards de francs CFA. Le projet est en plusieurs phases, a-t-il assuré, notant que la première consiste à disponibiliser tout ce qui est ouvrage pour permettre le fonctionnement d’un hôpital à minima. M. Savadogo a confié que les premiers ouvrages sont attendus en 2024 et la finalisation du projet attendue au bout de cinq ans.

Par Siaka CISSE