Accueil A la une Burkina/Coup d’Etat avorté: 15 personnes interpellées, trois relaxées (ministre)

Burkina/Coup d’Etat avorté: 15 personnes interpellées, trois relaxées (ministre)

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Le ministre des Armées, le général Barthélémy Simporé

Le ministre des Armées et des Anciens combattants du Burkina Faso, le général de brigade, Aimé Barthélemy Simporé, a informé le jeudi 13 janvier 2022, que 15 personnes dont des militaires et des civils accusés de tentative de coup d’Etat, ont été interpellées par le parquet militaire. Trois personnes (deux civils et un militaire) ont été relaxées, a déclaré le ministre des Armées, au sortir du Conseil des ministres.

Le ministère des Armées burkinabè, le général Simporé, a fait une communication au Conseil des ministres, pour rendre compte d’une saisine du parquet du Tribunal militaire de Ouagadougou pour une tentative de déstabilisation des institutions de l’Etat.

Cela a conduit à des interpellations de militaires et des civils pour des « faits présumés de tentative de déstabilisation des institutions de l’Etat », a-t-il précisé, notant que cette action judiciaire qui a été décidée par le procureur militaire fait suite à «une dénonciation de militaires qui auraient été contactés par un groupe d’individus pour rejoindre le groupe pour mener des actions de déstabilisation contre les institutions ».

Le point de ces interpellations, conduites par la Gendarmerie, «depuis hier, fait état de 15 personnes qui ont été déjà interpellées, au nombre desquelles dix militaires dont deux officiers, sept sous-officiers, un militaire du rang et cinq civils ».

Le ministre des Armées a indiqué qu’à l’issue des premières auditions, « trois personnes ont été relaxées dont deux civils et un militaire », si fait que « douze sont toujours en détention préventive pour les besoins de l’enquête ». Il a rassuré que le procureur du Tribunal militaire, en temps opportun, va communiquer sur les résultats de cette enquête.

« Nous demandons à l’opinion nationale de s’en tenir à ces informations officielles et de se démarquer de tout ce qui circule dans la presse et sur les réseaux », a-t-il demandé pour terminer.

Le journal Jeune Afrique avait rapporté le lundi 10 janvier 2022, que le lieutenant-colonel Zoungrana, a été interpellé, en même temps que plusieurs autres militaires soupçonnés d’avoir fomenté une tentative de putsch.

Par Bernard BOUGOUM