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Burkina: la Lonab vole au secours du Karaté-Do avec une enveloppe de 27 millions de FCFA

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Photo de famille à la fin de la signature de sponsoring entre la Lonab et la FBK entre les responsable de l

Les responsables de la Loterie nationale burkinabè (Lonab) et de la Fédération burkinabè du Karaté-Do (FBK), ont procédé ce vendredi 2 novembre 2018 à Ouagadougou, à la signature d’un accord de sponsoring entre leurs deux structures. Ainsi l’enveloppe de 27 millions de francs CFA que la Nationale des jeux de hasard a octroyée à la fédération permettra l’achat de matériels pour le rayonnement du Karaté-Do visant les sacres au niveau des compétitions mondiales.

C’est avec des sourires non dissimulés que le directeur général de la Lonab, Touwindé Simon Tarnagda et le président de la FBK, Me Oumar Yugo, ont signé les documents pour matérialiser l’accord de sponsoring entre leurs deux structures en vue de rehausser le niveau du Karaté-Do burkinabè ayant déjà fait ses preuves aux niveaux national et sous régional.

Signature de document d’accord de sponsoring entre le Dg de la Lonab, Simon Tarnagda en bleu et et le président de la FBK, Me Oumar Yugo, en blanc

« Pour un début, ce n’est pas un gros montant mais c’est déjà bon à prendre », a affirmé M. Tarnagda, notant que les 27 millions serviront à résoudre des « besoins précis exprimés ». Faisant preuve de sa maîtrise de la discipline du Karaté-Do, il a noté que pour la fédération qui « sort d’une zone de turbulence » après ses multiples crises internes, le geste de sa structure, partenaire privilégié accompagnant depuis fort longtemps le sport de façon générale, participera « non seulement à rassembler les différents acteurs » du karaté, mais aussi à « renforcer le niveau des Karatékas ».

Il a, enfin, « souhaité que la fédération en fasse bon usage et que les résultats parlent d’eux-mêmes » lors des compétitions prochaines.

Pour le président de la FBK, Me Oumar Yugo, élu à la tête de l’organisation il y a 18 mois, cette aide de la Lonab vient soulager un problème que la fédération vivait, il y a au moins 15 ans. Le fonds de la Nationale des jeux de hasard va permettre, a précisé le premier responsable de la FBK disant n’avoir d’ambition que de travailler à « rebâtir une fédération forte et unie », d’acheter des matériels élémentaires dont des tatamis pour équiper les districts et centres de combats du karaté dans le pays.

Abdallah Golo, directeur des Sports de haut niveau

« Je me réjouis de cette réponse favorable de la Lonab. Cela sera un pas extraordinaire car ça sera la première fois que nos districts des ligues vont être équipés de matériels adéquats pour préparer les enfants », a déclaré Me Oumar Yugo, laissant entendre que « vous ne pouvez pas prétendre participer à une compétition mondiale quand les enfants s’entraînent sur du sable ou du béton ».

A en croire Me Oumar Yugo, « l’ensemble des efforts nous ont prouvé que premièrement plusieurs clubs qui étaient dubitatifs, près de douze nous ont rejoints. Il reste une marge de clubs qui je l’espère nous rejoindra ». La discipline du karaté, au-delà des résultats, apporte aux enfants un « certain nombre de valeurs, d’éthique, de comportement social, de respect de l’autre et de respect des combattants. C’est ce que nous essayons de passer comme message », a-t-il fait observer.

Le directeur général de la Lonab, Simon Tarnagda, prononçant son discours

La FBK a associé le ministère des Sports et des Loisirs pour qu’elle sache que « nous ne sous estimons pas ce qu’il fait pour nous, mais c’est en deçà de nos attentes. C’est notre rôle également d’utiliser les pouvoirs publics pour crédibiliser notre action », a avancé son dirigeant qui a confié qu’au cours de ces 18 derniers mois, sa structure a investi entre « 80 à 86 millions FCFA » pour l’organisation des activités.

Le directeur des Sports de haut niveau, représentant le ministre des Sports et des Loisirs, Abdallah Golo, a d’abord salué la Lonab pour son « accompagnement quotidien aux sports de façon générale », avant de dire aussi merci à la FBK pour son « dynamisme ».

Par Bernard BOUGOUM