Accueil Economie Burkina: la Banque mondiale présente son nouveau Cadre de partenariat 2017-2021

Burkina: la Banque mondiale présente son nouveau Cadre de partenariat 2017-2021

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Une vue des journalistes à la rencontre avec les représentants de la Banque mondiale pour le Burkina

Les responsables de la Banque mondiale pour le Burkina Faso ont tenu ce vendredi 23 novembre 2018 une réunion avec le Réseau de journalistes qui suit les actions de l’institution de développement, pour lui présenter son nouveau Cadre de Partenariat (CPF) avec le Burkina pour 2017-2021. Ce nouveau programme de la BM visant à financer des projets nationaux, sous régionaux et fiduciaires, a été évalué à environ deux milliards dix-sept millions de dollars (2,17 $), soit plus de 1 085 milliards francs CFA.

Cette enveloppe permettra de financer 39 opérations en cours. L’Association internationale de développement (IDA) financera 24 opérations à hauteur de 1 milliard 9 millions de dollars tandis que 7 opérations sous régionales totalisent 145,8 millions de dollars et 8 fonds fudiciaires qui s’élèvent à 98,8 millions de dollars.

L’institution de développement a approuvé et signé des projets nationaux qui prennent en compte les secteurs de l’élevage, l’agriculture, l’eau et l’assainissement, l’éducation, la décentralisation, l’enseignement supérieur et la santé.

Selon l’animateur principal de la rencontre, Cheick Fantamady Kanté, responsable des programmes de la Banque mondiale pour le Burkina Faso, le nouveau Cadre de Partenariat-Pays 2017-2021 a pour objectif de « promouvoir le développement des secteurs porteurs de croissance et créateurs d’emplois productifs », notamment en faveur des jeunes et des femmes.

Cheick Fantamady Kanté, responsable des programmes de la BM pour le Burkina (Ph. Wakat Séra)

Cela devra passer par la « transformation structurelle de l’économie et compétitivité, une croissance économique équitable et une bonne gouvernance et participation citoyenne », a souligné M. Kanté.

La Banque mondiale recommande aussi aux pays dans l’atteinte de cet objectif, que l’Etat et les acteurs de développement mettent au cœur de leur action, « la bonne gouvernance et le capital humain », a rappelé le responsable de ses programmes au Burkina qui a noté que les objectifs du Groupe de la Banque mondiale et ceux des programmes internationaux et nationaux, notamment le Plan national de développement économique et social (PNDES) se concordent.

Le nouveau CPF qui couvre la période de 2017-2021 a été établi à partir de concertations et consultations des secteurs public et privé ainsi que des partenaires au développement. Il contribuera fortement, à n’en pas douter, à aider le Burkina dans le renforcement de sa gouvernance économique.

« Lors de la table ronde sur le financement du PNDES à Paris en décembre 2016, le Groupe de la Banque mondiale avait pris l’engament d’accompagner le Burkina Faso dans la mise en œuvre de son plan de développement ambitieux. À ce jour ce sont plus de 800 millions de dollars qui ont été alloués au pays. Au total, grâce à ce nouveau cadre, plus de 2 milliards de dollars en dons et crédits concessionnels seront injectés dans l’économie burkinabè, avec notamment un financement record de 300 millions de dollars récemment alloué au secteur stratégique de l’eau et de l’assainissement », avait déclaré Cheick Kanté le 5 juillet 2018 à Washington lors de l’adoption du Cadre.

Par Bernard BOUGOUM