Accueil Economie Burkina: le nouveau Code des impôts «n’a apporté aucune modification à la base...

Burkina: le nouveau Code des impôts «n’a apporté aucune modification à la base imposable» (DGI)

0
La direction générale des impôts (DGI) à Ouaga

A la suite de certaines rumeurs distillées sur les réseaux sociaux tendant à dire que le nouveau Code général des impôts a provoqué une augmentation sur les retenus sur l’impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS), la direction générale des Impôts (DGI), a noté dans un communiqué ce vendredi 8 février que le nouveau texte «n’a apporté aucune modification à la base imposable».

«Le directeur général des impôts (Adama Badolo) a l’honneur d’informer tous les travailleurs du public et du privé ainsi que tous les employeurs que le nouveau Code général des impôts, adopté le 20 décembre 2017 et promulgué par le Chef de l’Etat le 29 décembre 2017 n’a apporté aucune modification ni à la base imposable ni aux taux d’imposition anciennement appliqués en matière d’IUTS», signifie le communiqué.

Le document de la DGI note qu’«en effet, les personnes imposables, la base d’imposition, le calcul et le mode de perception de l’impôt restent inchangés». «La seule modification est la réduction d’impôt pour charges de famille. Les taux de réduction n’ont pas changé. Ainsi, les taux de réduction d’impôt oscillent désormais entre 8% (pour une charge) et 14% (pour 4 charges). Ceux qui ont 5, 6 ou 7 charges bénéficieront d’une réduction d’impôt de 14% au lieu de réductions respectives de 16, 18 et 20%» clarifie le directeur général des Impôts.

M. Badolo à travers ce communiqué saisit l’occasion pour rassurer l’ensemble des contribuables et les opérateurs économiques burkinabè que le nouveau Code général des impôts «n’a pas entraîné un changement de la fiscalité appliquée dans notre pays. C’est un travail essentiellement technique dont l’objectif était de mettre en place un code général exhaustif, englobant toutes les dispositions fiscales qui étaient éparpillées dans l’ordre juridique burkinabè et rédigé dans un style simplifié facilitant la compréhension», conclut le document.

Par Mathias BAZIE