Accueil Société Burkina: Simon Compaoré invite les forces de sécurité « à redoubler de vigilance »

Burkina: Simon Compaoré invite les forces de sécurité « à redoubler de vigilance »

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Le ministre en charge de la Sécurité dit ne pas se sentir incompétent pour le poste

Le ministre burkinabè de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure a invité vendredi 27 janvier 2017 les forces de sécurité à « redoubler de vigilance », dans un contexte d’insécurité grandissante, au cours d’une rencontre à Ouagadougou pour faire le bilan des activités de son département.

Face à l’insécurité grandissante et à des menaces sur des individus, le ministre Compaoré a déclaré que l’Etat « ne se dégonflera pas devant » des bandits armés « sans foi ni loi », rassurant l’ensemble de la population, particulièrement les fonctionnaires qui se trouvent dans la partie Nord du pays où plusieurs attaques meurtrières ont été enregistrées, que « force restera à la loi ».

Quand au saccage de la gendarmerie de Bagré dans le Centre-est burkinabè, M. Compaoré a confié qu’une trentaine de meneurs de la manifestation qui a eu lieu jeudi 26 janvier 2017, ont été mis aux arrêts. Ces manifestants exigeaient la libération des exciseuses qui avaient été appréhendées et qui « devaient faire l’objet d’audition ».

Face à de telles situations, l’Etat « ne peut pas se permettre de plaisanter. Il faut instaurer l’autorité de l’Etat », a-t-il indiqué, notant que des forces de défense et de sécurité y ont été déployées pour renforcer la sécurité.

Durant la rencontre de ce vendredi, les participants « devront analyser les problématiques liées à la sécurité et à la gestion rationnelle des ressources humaines dans le contexte de mise en œuvre du budget-programme, passer en revue tous les programmes du ministère et faire des recommandations pertinentes pouvant améliorer (les) actions à court, moyen et long terme », a affirmé le ministre Simon Compaoré.

Pour lui « il convient de dégager toutes les pistes de solutions pour réduire l’insécurité de façon considérable », soutenant que « cela n’est possible que par le renforcement de moyens matériels, la gestion rationnelle des hommes et des femmes qui animent la vie du ministère ».

Mohamed ZOUNGRANA