Accueil Société Burkina/Dengue : 4 017 cas suspects dont 11 décès enregistrés

Burkina/Dengue : 4 017 cas suspects dont 11 décès enregistrés

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Le gouvernement burkinabè envisage de faire une « pulvérisation spatiale ciblée » du 23 au 30 octobre 2017 contre l’épidémie de dengue qui a déjà coûté la vie à 11 personnes, pour 4017 cas enregistrés.

«A la date du 18 octobre 2017, 4 017 cas suspects (de dengue) dont 11 décès enregistrés pour tout le pays ont été dénombrés», a indiqué le gouvernement burkinabè.

Aussi, il a annoncé avoir pris  « des mesures pour faire face aux besoins de sensibilisation des populations et de pré-positionnement des médicaments pour la prise en charge gratuite des cas graves dans tous les hôpitaux (CHR et CMA) ».

Le médecin chef du district sanitaire de Kongoussi, Dr Amadé Ouédraogo rappelle que « la dengue n’a pas de traitement spécifique. Elle se manifeste par des maux de tête et une fièvre. Si un patient est dépisté positif, le traitement qu’on l’administre est de traiter les maux de tête et la fièvre avec des produits qui luttent contre ces maux-là. Mais un traitement type dengue, il n’y en a pas », avait-il ajouté.

Signalons que la dengue est causée par la piqûre d’un moustique appelé AEDES qui ressemble à l’anophèle femelle mais bien diffèrent et qui vie dans les mêmes milieux que le moustique du paludisme.

« L’AEDES vit autour des eaux stagnantes, des plantations ou des semis autour des concessions qui créent des humidités et qui favorisent le développement du moustique. Pour lutter réellement contre cette maladie, il faut promouvoir l’assainissement collectif et individuel en évitant les eaux stagnantes, les zones insalubres et en pratiquant la lutte anti vectorielle en pulvérisant notre environnement.

Aussi, on peut utiliser les insecticides en spirales ou pulvérisables ou simplement en dormant sous des moustiquaires imprégnées. On peut également utiliser des crèmes répulsives (anti-moustiques) vendues en boutiques et qui empêchent les moustiques de se poser sur notre corps », a expliqué lundi dernier le médecin chef du district sanitaire de Kongoussi, Dr Amadé Ouédraogo à l’AIB.

Par Boureima DEMBELE