Accueil A la une Cité Baobab: le savoir-faire dans la construction et la préservation de la...

Cité Baobab: le savoir-faire dans la construction et la préservation de la nature de CGE Immobilier

0
Le directeur général adjoint de CGE Immobilier, Brahima Ouattara, plantant un arbre

CGE (Compagnie Générale des Entreprises) Immobilier, filiale du Groupe CGE, a organisé ce samedi 26 juin 2021, une journée de plantation d’arbres dans une de ses cités dénommée Cité Baobab, située au Sud-est de Ouagadougou. Par cette action, CGE Immobilier veut traduire sa «contribution à la lutte contre le réchauffement climatique en créant des écosystèmes pour (ses) clients afin qu’ils vivent en harmonie et en symbiose avec l’espèce végétale», a signifié son Président Directeur Général, Saïdou TIENDREBEOGO pour qui «l’arbre c’est l’oxygène et l’oxygène c’est la vie». Au-delà de ces différentes opérations, « c’est une véritable construction écologique » que vise CGE Immobilier, a ajouté M. TIENDREBEOGO.

Le personnel de CGE Immobilier a procédé ce samedi à une plantation d’arbres dans la Cité Baobab (extension sud de la Ville Nouvelle de Yennenga) située dans le village de Kouba, au Sud-est de Ouagadougou, non loin de la Ville nouvelle de Yennenga. C’est dans une ambiance conviviale que les employés de CGE Immobilier qui avaient à leurs côtés, un représentant du ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Ville, des clients et des agents qualifiés pour le reboisement, ont, à cette première édition de plantation d’arbres dans la Cité Baobab, mis sous terre 200 plants.

Le PDG de Compagnie générale des entreprises (CGE), Saïdou Tiendrébéogo (à droite)

CGE Immobilier attachée à l’écologie

Après avoir remercié le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Ville pour avoir dépêché un des représentants du Programme national de construction du logement (PNCL) à leurs côtés, les habitants de la Ville nouvelle de Yennenga et de la Cité Baobab qui sont sortis pour organiser la journée de plantation avec son personnel, Saïdou TIENDREBEOGO a d’abord expliqué que CGE Immobilier a donné le nom de Cité Baobab à un de ses projets phares pour traduire son attachement à l’écologie.

«L’ensemble des efforts que nous menons aujourd’hui, sont à mettre en échos avec nos actions et nous voulons faire de sorte que cela se traduise par un cadre de vie de qualité pour nos clients. Le Baobab c’est l’arbre africain par excellence, c’est une identité culturelle. Il fait partie de notre histoire et il fait également partie de notre vie», a affirmé le PDG de CGE qui a estimé donc que «le baobab c’est nous même or c’est une espèce dont l’avenir est menacé face à l’urbanisation galopante et qu’il convient de protéger». C’est pour cela que le bâtisseur aux côtés des populations «a pris l’engagement avec les autorités et devant les Burkinabè pour protéger cette espèce-là », a-t-il poursuivi avant de préciser que l’engagement de son entreprise consiste à conserver « la centaine de baobab» qu’il y a à la Cité Baobab.

Le chef de service de la planification, représentant le secrétaire permanent du PNCL, Moussa Zongo

Pour montrer le degré d’importance qu’accorde sa société à la préservation de la nature, M. TIENDREBEOGO a déclaré que «nous avons très tôt dans les différentes études architecturales et urbanistiques intégré le volet écologique». «Au cœur de la Ville nouvelle de Yennenga, nous avons un parc linéaire d’à peu près deux kilomètres de long sur à peu près 300 mètres de large qui va être complètement aménagé de manière paysagère. Nous avons également dans le cadre des discussions qu’on a eues avec le ministère de l’Urbanisme qui nous a accompagnés, identifier des terrains pour abriter tout ce qui est espace vert», a-t-il soutenu.

Stéphanie Bassolé, cliente de CGE Immobilier

Il a affirmé que «c’est une première opération à la Cité Baobab que nous allons continuer à mener chaque année. Nous prenons l’engagement que pour les années à venir nous allons faire à peu près 3 000 plantations d’arbres par an».

Cette action vise à inciter les clients et futurs clients de CGE Immobilier à la préservation de la nature

CGE Immobilier considère que la promotion immobilière n’est pas que la construction des logements mais c’est aussi concevoir et créer un cadre de vie pour la population qui va y habiter. «Voilà pourquoi nous pensons que c’était très important de marquer symboliquement la plantation des arbres qui contribue à agrémenter l’espace public où les clients vont vivre», a déclaré Brahima OUATTARA, directeur général adjoint de CGE-Immobilier qui a précisé qu’aujourd’hui lui et son équipe ont planté « 200 arbres » dans les premières rues de la Cité. « Mais lorsque les travaux seront achevés nous allons planter 600 arbres cette année », a complété M. OUATTARA.

Photo de famille à la fin de la journée de plantation d’arbres CGE Immobilier

Mais, au fur et à mesure que la cité va avancer, CGE Immobilier va accompagner les constructions par des plantations dans les rues, a rassuré son DGA qui note que pour cette première campagne de plantation des arbres dans les rues de la Cité Baobab, « nous avons mis en terre, des flamboyants, des fleurs et des faux colatiers qui sont des arbres d’ombrage ». Pourquoi des arbres d’ombrage ? « Nous sommes dans un pays où il fait chaud et il est important de créer des espaces où les gens vont pouvoir se rencontrer. Cela fait partie de la vie africaine qui commande que nous nous rassemblons souvent. Et donc, il faut créer et favoriser des espaces de rencontres pour les habitants de la cité », a justifié Brahima OUATTARA.

Pour lui, cette action vise par ailleurs à inciter les clients et futurs clients de CGE Immobilier à faire pareil. « Nous avons donné symboliquement deux arbres fruitiers à chaque client (de la Cité Baobab ou de la Ville nouvelle de Yennenga) qui était présent pour qu’ils puissent les planter aussi dans leur jardin et inciter à en mettre davantage. Cela contribuera à créer une ambiance sympathique dans la cité », foi du DGA de CGE Immobilier. Il a précisé qu’actuellement il y a « 150 logements qui sont en train d’être terminés » dans cette cité. Dans un mois, a-t-il enchaîné, « nous comptons lancer la construction de 200 autres logements dans un programme qui va compter 3 000 logements au total ».

Une vue de quelques bâtiments de CGE Immobilier sur la Cité Baobab en finition de construction

«La Cité baobab est un projet de logement initié et porté par CGE en partenariat avec le Programme national de logement qui s’inscrit dans le programme présidentiel de 40 000 logements. C’est un projet que nous avons lancé en 2019 par la signature d’une convention avec le ministère », a présenté Brahima OUATTARA.

« Il est impératif aujourd’hui d’investir dans les villes durables »

Le chef de service de la planification, représentant le secrétaire permanent du PNCL, Moussa ZONGO a rappelé l’importance de cette opération qui coïncide avec le salon international de l’arbre qui se tient actuellement à Bangr-Weogo à Ouagadougou. « Cela dénote combien cette activité est très intéressante pour chaque personne qui vivra dans cette cité. Planter un arbre, c’est planter un air frais et pur dans une ville. Il est vraiment impératif aujourd’hui d’investir dans les villes durables », a dit M. ZONGO qui a ajouté qu’en plus, « l’ombre et les fruits des arbres vont beaucoup bénéficier aux habitants de la Cité Baobab ».

Des clients satisfaits du service de CGE Immobilier

Marié à une Burkinabè et ayant souscrit pour un logement chez CGE Immobilier depuis un an, Rudy TAFFIN est un client épanoui. Cette plantation d’arbres est « vraiment importante » parce qu’elle va dans le sens du développement durable, a souligné Rudy TAFFIN qui apprécie la collaboration « chaleureuse » que CGE entretient avec ses clients. « On est vraiment accompli quand on travaille avec CGE Immobilier. Un produit purement burkinabè qui fait travailler des Burkinabè. C’est vraiment un projet magnifique. Le partenariat avec le public est aussi impressionnant », s’est-il résumé.

Une vue d’une maison de CGE immobilier

D’origine française, M. TAFFIN pense que son pays la France devait aussi « planter beaucoup d’arbres parce que si vous abattez des arbres pour créer des cités, si vous en planter automatiquement, c’est du développement durable et cela contribue à préserver l’écologie ».

Néhémie Nacoulma, responsable communication et relations publiques de CGE Immobilier

Stéphanie Bassolé, cliente de CGE Immobilier aussi présente lors de cette opération a indiqué que « cette journée de reboisement est vraiment une très belle initiative ». « Moi j’adore les plantes. D’ailleurs tous mes arbres ont des prénoms. Du coup si j’ai eu l’occasion d’avoir quelques plantes aujourd’hui, entre autres un faux colatier, un citronnier, un attier (arbre qui produit la pomme cannelle) (…), c’est vraiment bien car la verdure est importante. De plus en plus on remarque dans les cours qu’il n’y a pas d’espace, pas d’arbres, et donc pas d’ombre. Donc on ne profite pas de la nature », a-t-elle regretté pour louer à juste titre cette action de CGE Immobilier dont elle s’est dite « très satisfaite » du rendement. « D’ailleurs je ne fais que recommander CGE Immobilier à mon entourage. Je pense que s’il y a un mot au-delà du mot satisfait, j’allais l’utiliser », a-t-elle ponctué.

L’Histoire de la dénomination Cité Baobab

Un Baobab à la Cité

Cette cité a été dénommée « Cité Baobab » car le site abrite beaucoup de baobab, selon les explications de Néhémie NACOULMA, responsable communication et relations publiques de CGE Immobilier. Les plants mis en terre ce jour sont des espèces qui ne prennent pas trop de place. Ils poussent facilement et leur entretien n’est pas très difficile. Tous les Baobab sur les deux sites (cité Baobab et Ville Nouvelle de Yennenga) ont été identifiés et préservés, a ajouté M. NACOULMA. Et, selon ses propos que nous avons vérifiés après notre constat sur le terrain quant à l’attachement de sa société à la préservation de la nature, les baobabs occupent des espaces sur le site que CGE Immobilier n’a pas parcellé. Une route a même été déviée de son axe initial afin de préserver un baobab sur la cité de la Ville Nouvelle de Yennenga.

Par Bernard BOUGOUM