Accueil A la une Côte d’Ivoire: une sage-femme burkinabè honorée pour avoir sauvé deux vies

Côte d’Ivoire: une sage-femme burkinabè honorée pour avoir sauvé deux vies

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Milie Marta (à gauche) avec les autorités sanitaires ivoiriennes dont le ministre de la santé

La sage-femme burkinabè Martine Somé, plus connue sous le nom Milie Marta, artiste musicienne très active sur les réseaux sociaux, a reçu, le mercredi 7 septembre 2022, les honneurs du ministre ivoirien en charge de la Santé, Pierre N’gou Dimba, pour avoir sauvé une vie. «Cet ange venu du Burkina Faso», selon le ministre ivoirien, a réussi l’exploit de faire accoucher une dame en pleine brousse avec les moyens du bord, sauvant ainsi la maman et son bébé. Votre quotidien Wakat Séra avait donné l’information le 2 septembre dans sa rubrique LE SAVIEZ-VOUS?

La sage-femme burkinabè, Martine Somé alias Milie Marta, venue en Côte d’Ivoire pour se recueillir sur la tombe de son père enterré à Sodiko, a sauvé la vie d’une mère et son bébé en la faisant accoucher en pleine brousse avec les moyens du bord, au moment où celle-ci avait été référée par la maternité de son village à Grand-Lahou.

Cet acte salvateur de Milie Marta n’a pas laissé les autorités ivoiriennes indifférentes. Ainsi, elle a été reçue, le mercredi 7 septembre 2022, par le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture Maladie universelle, Pierre N’gou Dimba, à son cabinet, où la sage-femme a reçu les honneurs du ministre.

M. Pierre N’gou Dimba a témoigné sa reconnaissance à cet «ange» venue du Burkina Faso, saluant «le geste d’amour pour son travail, sa générosité et surtout son acte de bravoure».

Le geste courageux de Milie Marta, très suivie sur les réseaux sociaux notamment Facebook, a animé la toile, où elle reçoit les félicitations des internautes.

En Côte d’Ivoire, l’acte a également ému plus d’un, les populations saluant le geste. La Burkinabè est, quant à elle, passée dans des émissions de divertissement où elle a expliqué comment elle a pu sauver la vie d’un bébé et sa maman. Le nouveau-né porte d’ailleurs le prénom de la sage-femme burkinabè.

Par Siaka CISSE (Stagiaire)