![Atelier de lancement du processus d'actualisation des données sur la diversité biologique du Burkina](https://www.wakatsera.com/wp-content/uploads/2017/06/Atelier-de-lancement-du-processus-dactualisation-des-données-sur-la-diversité-biologique-du-Burkina-640x480.jpg)
Le ministère burkinabè de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique a initié vendredi 9 juin à Ouagadougou, un atelier de lancement du processus d’actualisation de la monographie nationale sur la diversité biologique du Burkina.
« La rencontre a pour principal objectif de travailler sur la monographie de la diversité biologique du Burkina qui va nous permettre d’actualiser les informations dont nous disposions il y a une vingtaine d’années », a confié le secrétaire général du ministère de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, Sibidou Sina.
![](https://www.wakatsera.com/wp-content/uploads/2017/06/Le-secrétaire-général-du-ministère-de-l’Environnement-de-l’Economie-verte-et-du-Changement-climatique-Sibidou-Sina.jpg)
Le présent atelier qui réunis des experts, notamment, des professeurs d’université et un comité technique va accompagner le processus et chargé de suivre les choses, est « donc l’occasion de se remettre à jour » afin de « disposer d’outil nécessaire à la gestion de nos ressources », selon M. Sina pour qui « il est important que (le Burkina) puisse disposer d’éléments qui traduisent la réalité de (ses) ressources aujourd’hui ».
L’actualisation des données de la diversité biologique au Burkina « est impératif si nous voulons que la diversité biologique contribue de façon efficace au développement de notre pays », a soutenu le secrétaire général du ministère.
Pour le point focal du Burkina à la Convention sur la diversité biologique, Somanegré Nana, « la diversité biologique est le soubassement du développement (et que) tout y est centré ».
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« L’intérêt (de l’actualisation des données), est que cela permet de les « conserver et les utiliser de façon durable », a précisé M. Nana, affirmant que « l’inventaire qui a été fait en 2014 prouve que 70% des industries reposent sur des éléments de la diversité biologique ».
« Plus on la conserve plus on la gère durablement mieux nous irons vers le développement durable », a-t-il poursuivi.
L’exercice consiste à « faire l’état des lieux de la diversité biologique au Burkina », notamment, savoir « le nombre d’espèces qu’il y a au niveau des bactéries, virus, mammifères, des oiseaux, des reptiles », selon M. Nana.
Les dernières données de la diversité biologique date de 1999. Selon les experts, la situation qui a été établi, est de nos jours dépassée car est incomplète du fait de l’évolution des inventaires.
Daouda ZONGO