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EBOMAF: la Clinique Princesse Sarah pour s’occuper de votre coeur et d’autres maux

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Une vue de la Clinique Princesse Sarah inaugurée ce jeudi à Ouaga 2000

Le ministre burkinabè de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, a officiellement déclaré ouverte, la Clinique Princesse Sarah (CSP) de l’homme d’affaires burkinabè, Mahamadou Bonkougou, Président Directeur Général (PDG) du groupe EBOMAF, ce jeudi 4 janvier 2023, à Ouaga 2000, un quartier huppé de la capitale, lors d’une cérémonie marquée par des discours, des prestations d’artistes et une visite guidée des locaux.

La Clinique Princesse Sarah (CPS), un centre de santé privé de «haute qualité», a été ouverte ce jeudi 4 janvier 2024 par les autorités sanitaires du Burkina Faso, en présence de plusieurs personnalités dont l’ancien chef de l’Etat, Jean-Baptiste Ouédraogo, lui-même propriétaire de la Polyclinique Notre Dame de la Paix, d’autorités politiques, militaires, paramilitaires, religieuses et coutumières, ainsi que d’hommes d’affaires. Située à Ouaga 2000, quartier chic de la capitale burkinabè, cette formation sanitaire répondra, en principe, aux besoins en soins des populations du Burkina et des patients venus d’ailleurs.

Coupure du ruban symbolique marquant l’ouverture de la clinique Princesse Sarah (CPS)

La Clinique Princesse Sarah dispose, selon ses responsables, d’un plateau technique relevé. Un centre de santé qui veut spécifiquement faire de la lutte contre les maux de cœur, son cheval de bataille. Selon des spécialistes, la cardiologie interventionnelle servie par la clinique permettra d’offrir des soins hyper spécialisés aux patients, car le plateau technique est équipé de matériel de pointe.

Le centre, un joyau sanitaire, implanté à Ouaga 2000n secteur 54 de Ouagadougou dans le district sanitaire de Bogodogo, qui réalise des services médicaux multiples, viendra augmenter l’offre de soins au profit des populations de la région du Centre et du Burkina Faso en général. L’objectif est même de recevoir des patients venus de plus loin.

Visite guidée des locaux par la directrice générale

«La Clinique Princesse Sarah est une clinique de niveau de soins 1. Elle dispensera des soins de qualité dans divers domaines médicaux à savoir une unité de médecine générale et d’hospitalisation avec une capacité de 35 lits et une salle de soins intensifs», a déclaré le ministre de la Santé, Robert Lucien Kargougou.

Selon M. Kargougou, ce nouveau centre de santé dispose d’«un service de cardiologie doté d’une unité de cardiologie interventionnelle avec une salle de cathétérisme cardiaque, deuxième du genre au Burkina Faso; d’un service d’imagerie médicale numérisée doté d’équipements de pointe de dernière génération et de très haute technologie; d’un laboratoire d’analyse médicale; d’un service dentaire; d’un bloc opératoire; d’un service de maternité et d’un service d’exploration fonctionnelle». Rassurant, le ministre de la Santé a relevé que les patients qui seront traités dans cet hôpital auront à leur chevet, «un personnel qualifié, chacun dans son domaine».

La Clinique Princesse Sarah prête à accueillir ses patients

Pour le ministre de la Santé, la Clinique Princesse Sarah qui dispose d’un plateau technique relevé, «entre dans la gamme de l’offre de soins au Burkina Faso par la grande porte» et «va très certainement permettre de réduire les évacuations sanitaires en dehors de notre pays».

Robert Lucien Kargougou an alors, exhorté, par la suite, les agents de santé du nouvel hôpital à être respectueux de l’éthique et de la déontologie, à veiller à l’humanisation des soins qu’ils vont prodiguer aux patients et au respect strict de la règlementation en matière d’exercice privé de soins et services de santé au Burkina Faso.

La salle abritant le scanner

Le ministre de la Santé a, par ailleurs, lancé un appel à toutes les bonnes volontés, notamment aux opérateurs économiques à œuvrer pour la promotion du secteur privé de santé par la mise à disposition d’infrastructures de qualité au bénéfice des populations.

«Pendant la période du Covid-19, nous avons eu énormément de malades ici au Burkina Faso que nous n’arrivions pas à évacuer. Au sein de notre groupe EBOMAF, il y en avait aussi et tous les pays avaient fermé leurs frontières. Donc, nous avons demandé à la Fondation EBOMAF de prévoir l’ouverture d’une clinique pour soutenir le pays, la population du Burkina Faso», a révélé le Président Directeur Général (PDG) du Groupe EBOMAF, Mahamadou Bonkoungou, pour justifier ce qui l’a motivé à réaliser cette clinique.

Le PDG du Groupe EBOMAF, en blanc, avec à sa droite, le ministre de la Santé, Dr Robert Lucien Kargougou

Le président du Groupe EBOMAF a déclaré que la Clinique Princesse Sarah est en partenariat avec «une des plus grosses cliniques de la Turquie, en l’occurrence MEDICELL, qui a déployé du personnel également qualifié pour appuyer le personnel burkinabè, super qualifié».

M. Bonkoungou n’a pas manqué de remercier et féliciter ses collaborateurs qui ont travaillé à la concrétisation de ce projet porté par sa Fondation qui soutient l’Etat dans plusieurs domaines.

Cette cérémonie d’inauguration avait pour parrains le Pr Aka Roland N’Guetta, professeur titulaire de cardiologie, spécialiste de cardiologie interventionnelle en Côte d’Ivoire et le Pr Nobila Valentin Yaméogo, professeur titulaire de cardiologie, spécialiste de cardiologie interventionnelle au Burkina Faso.

«La particularité de cette clinique est qu’elle dispose en son sein, d’équipements modernes qui sont concentrés sur le même site, qui permettent de prendre en charge des affections cardiovasculaires aigües mais également d’autres affections dans des domaines assez variés», a signifié le Pr Aka Roland N’Guetta qui a pris la parole au nom des parrains.

Le Pr N’Guetta, grande figure de la cardiologie en Afrique de l’Ouest, a laissé entendre que cette clinique qui abrite «une belle salle de cardiologie interventionnelle est bien plus qu’une infrastructure. C’est un symbole de l’engagement du président du Groupe EBOMAF envers la santé». Le Pr. N’Guetta a affirmé qu’en investissant dans des infrastructures médicales de ce type, «nous réalisons des économies substantielles par la réduction des coûteuses évacuations sanitaires à l’étranger».

Une vue de l’Imagerie médicale

La Directrice générale de la Clinique Princesse Sarah (CPS), Dr Hoknaï Julie, quant à elle, a soutenu qu’en homme «convaincu que la santé demeure la première richesse des habitants d’un pays, le PDG du Groupe EBOMAF n’a pas lésiné sur les moyens pour ériger une infrastructure hospitalière digne de ce nom, afin de combler les attentes des patients d’une part et la volonté des pouvoirs publics d’autre part». La DG est heureuse qu’après quatre année d’intenses travaux, la Clinique Princesse Sarah est aujourd’hui une réalité.

«C’est un établissement sanitaire privé aux normes internationales doté de matériels et d’équipements ultra modernes pour une prise en charge adéquate et optimale de ses patients», a fait observer, avec fierté, Dr Hoknaï.

Des autorités coutumières et religieuse présentes à l’inauguration de la Clinique Princesse Sarah

Elle a noté que le centre de santé qu’elle dirige comprend, entre autres, «une unité de médecine générale et d’hospitalisation d’une capacité de 35 lits, une salle de soins intensifs, une unité de soins intensifs cardiologiques, un laboratoire d’analyseses médical ouvert en continue, un bloc opératoire multidisciplinaire, un appareil d’imagerie et un scanner de 128 barrettes qui est une première au Burkina Faso».

«Toujours prompt à répondre à l’appel de son pays en prenant une part active aux initiatives du gouvernement visant à assurer le bien-être des populations, le Groupe EBOMAF s’illustre déjà dans la promotion du social et de la santé à travers sa Fondation», selon la directrice générale de la Clinique Princesse Sarah.

Une salle médicale bien équipée

Elle a avancé qu’avant même la mise en service officiel de cet établissement, Mahamadou Bonkoungou a accompagné l’Etat burkinabè dans la lutte contre la pandémie du Covid-19 en mettant à la disposition du ministère en charge de la Santé, «dès mars 2020, un plateau médical composé d’une trentaine de lits d’hospitalisation et des équipements médicaux pour le dépistage, le traitement, la prise en charge des malades souffrant de cette maladie».

L’ouverture, ce jour, de la clinique s’inscrit dans cette dynamique et traduit encore «le patriotisme d’un homme d’affaires qui n’a de cesse de soutenir le progrès social de notre mère patrie», a renchéri Dr Hoknaï Julie.  

Par Bernard BOUGOUM