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Endeavour rattrapé par ses fausses déclarations financières et propos déstabilisants envers le Burkina

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Une vue de galerie de la mine d'or de Boungou (Ph d'illustration LesAffaires.com)

La transaction d’achat des mines d’or de Boungou et Wahgnion entre l’acheteur, Lilium Mining et le vendeur Endeavour Mining, semble connaître quelques couacs relatifs aux déclarations financières de Endeavour. Car, Endeavour Mining, par le biais de fausses déclarations et des manipulations grossières, essaie d’écorner la bonne image dont jouissent Lilium Capital et sa filiale Lilium Mining auprès de leurs partenaires locaux et internationaux. Selon un document auquel Wakat Séra a eu accès, les actions malveillantes d’Endeavour sont légion, notamment, depuis le licenciement de son ancien CEO Sébastien de Montessus, accusé de fraude, de fausses déclarations et de dissimulation d’information. Endeavour a été, d’ailleurs, interpellé par Lilium Mining pour les mêmes causes liées à des manipulations d’états financiers, de fausses déclarations financières et autre impayés à des fournisseurs.

Toujours selon nos sources, Endeavour a même trompé l’Etat burkinabè. Il s’est payé des dividendes, sans en payer à son partenaire qu’est l’Etat burkinabè. C’est dans cette logique que, en entreprise citoyenne responsable, Lilium Mining a dû faire face aux impayés d’Endeavour qui s’élèvent à plus de 200 millions de dollars. Face à ces graves fraudes comptables et financières, Lilium Mining s’est alors retourné vers Endeavour pour une résolution à l’amiable, mais Endeavour a préféré se pourvoir devant la cour d’arbitrage de Paris où il a été débouté. Dans sa campagne de dénigrement, en sollicitant une mesure d’urgence à Paris, Endeavour a argué, entre autres, que le Burkina Faso est un pays en faillite, et instable du fait d’une succession de coups d’Etat et de sa sortie de la CEDEAO.  Pourtant, Endeavour continue de jouir des fruits de son business au «Pays des hommes intègres»! Cette mesure demandée par Endeavour a simplement été rejetée par la cour d’arbitrage de Paris.

Quelles sont donc les intentions réelles d’Endeavour qui évoque l’instabilité au Burkina Faso alors que les autorités et le peuple burkinabè font des efforts dans le sens de maintenir la crédibilité du pays auprès de ses partenaires?

En rappel, Lilium Mining est une filiale de Lilium Capital dont le propriétaire n’est autre que Simon Tiemtoré, un homme d’affaire d’origine burkinabè qui, tout comme d’autres hommes d’affaire, fait la fierté du Burkina. Des opérations d’acquisition, et pas des moindres sont, du reste, à l’actif du groupe Lilium Capital qui s’est engagé à accompagner le développement de l’Afrique, et plus particulièrement d’un Burkina Faso souverain.

Par Wakat Séra