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Maca : la mauvaise santé de Djibrill Bassolé inquiète ses proches

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Djibrill Yipéné Bassolé (Ph. rfi.fr)

Au quartier du général Djibrill Yipéné Bassolé à la Maison d’arrêt et de correction des armées (Maca), ce week-end dédié à l’ouverture du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco)  n’a pas été de tout repos. C’était même plutôt de l’inquiétude qui habitait ceux qui étaient venus lui rendre visite mais n’ont pu le voir car le premier général burkinabè sorti des rangs de la Gendarmerie nationale a été victime d’un malaise. Du coup, les visites à Djibrill Bassolé ont été suspendues à cause de ce mal qui a contraint l’intéressé à abandonner le manguier à l’ombre duquel il a coutume de recevoir ses visiteurs depuis maintenant plus d’une année, pour rejoindre son quartier. Ce lundi 27 février 2017, le général Bassolé a effectué des examens dans une clinique de la capitale. Le 23 janvier 2017, le général Bassolé a déjà été hospitalisé à la Polyclinique internationale de Ouagadougou. Plus récemment, un confrère, les Editions Le Pays, pour ne pas le citer, révélait que « la santé du Général Djibrill Bassolé se serait dégradée dans la nuit du dimanche à lundi, mais -qu’il- n’aurait pas pu se faire consulter par son mèdecin à cause de la procédure ». A l’occasion, la Nouvelle alliance du Faso (Nafa), le parti politique de l’opposition qui devait porter la candidature de Djibrill Bassolé lors de la présidentielle de novembre 2015 avait tiré la sonnette d’alarme sur l’état de santé de l’homme. Cette fois-ci encore, la Nafa n’a pas manqué de se prononcer, exigeant par ailleurs « l’évacuation à l’étranger du prisonnier politique Djibrill Bassolé pour des soins médicaux appropriés ».

Le malaise à la Maca du Général Bassolé qui rappelle celui qu’il a vécu en 2014 au cours d’une visite officielle à Ankara (Turquie), alors qu’il était Ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso a bouleversé ses parents et amis qui avaient pu obtenir, certains avec difficulté, des permis exceptionnels pour rendre visite au détenu que ses avocats considèrent comme un prisonnier politique.

Par Wakat Séra