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Paludisme : Le mal au Sud, la solution au Nord

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En 2015, 212 millions de nouveaux cas ont été diagnostiqués et 429 000 personnes sont décédées. Rien qu’au Burkina Faso sur les 9,8 millions de cas enregistrés en 2016, 4 000 personnes dont 3 000 enfants de moins de 5 ans sont morts. Ce qui en fait la « première cause de consultation, d’hospitalisation et de décès », selon les statistiques du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLCP). Telle est la triste situation du paludisme dans les pays du Sud. Pourquoi ce fléau n’est jusque-là pas éradiqué ? Le VIH Sida bénéficie de beaucoup plus d’ « égards », or il n’est pas plus meurtrier que cette maladie transmise par les piqûres de moustiques. Pourquoi soignable et évitable elle fait tant de morts, au 21e siècle ?

En réponse, disons que c’est un problème d’argent. Cette difficulté financière retarde, sinon inhibe les efforts des Africains. Sinon le paludisme peut être plus facilement contrecarré à travers la prévention, or les Etats africains, comme les citoyens au niveau individuel n’ont pas les moyens pour des mesures préventives.

Le Burkina Faso, par exemple, est sur la piste des moustiquaires imprégnées, mais le problème d’argent revient, au galop. L’autre moyen, ce sont les recherches pour mettre au point un vaccin. Mais là encore le problème de moyen se pose. En pareille circonstance et connaissant les coûts de la recherche, l’on ne peut conclure que pour éradiquer le paludisme, ce sont les pays du Nord qui ont la solution. Mais pourquoi ne le font-ils pas ? Peut-être parce que le paludisme ne sévit pas chez eux.

C’est parce que le paludisme n’est pas une grande question de santé au Nord, qu’il n’y a pas de solution au Sud. Il est clair, de fait, que les pays touchés, majoritairement en Afrique, ont une faible contribution financière propre dans la luttes contre le paludisme. Ils font face également à une insuffisance de moyens économiques, technologiques des pays touchés pour développer une réelle recherche dans le domaine médical. Au regard de tout cela, la solution doit venir d’ailleurs. Les choses doivent changer.  Et du reste c‘est pour cette raison que l’heure ne doit plus être à la commémoration chaque 26 avril, mais à des actions pour définitivement bouter le paludisme hors du continent africain. C’est une nécessité !

WakatSéra