Accueil Monde Présidentielle 2023 au Gabon:  19 candidats dont Ali Bongo

Présidentielle 2023 au Gabon:  19 candidats dont Ali Bongo

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Au Gabon, 19 candidats dont le président sortant, Ali Bongo ont été retenus, le lundi 24 juillet 2023, pour la présidentielle du mois d’août prochain, selon le Centre gabonais des élections (CGE). Des opposants à M. Bongo doutent de ses capacités physique et mentale à toujours diriger le pays car atteint d’un Accident vasculaire cérébral (AVC) depuis 2018.   

Une liste de 19 candidats à l’élection présidentielle gabonaise attendue pour le 26 août 2023 a été publiée, le lundi 24 juillet 2023, par le Centre gabonais des élections (CGE). Parmi les retenus, figure le président en exercice, Ali Bongo Ondimba.

Ce dernier, victime d’un AVC en octobre 2018, est ainsi en course pour un troisième mandat à la tête de cet État pétrolier d’Afrique centrale situé sur la côte atlantique.  

L’opposition dit douter des capacités physique et mentale du président à diriger le Gabon en cas de réélection. Une inquiétude vieille de plus de quatre ans et demi déjà, née après l’AVC de M. Bongo. Quant à la majorité, elle dénonce des campagnes centrées essentiellement sur la santé du chef de l’État «sans aucun autre programme».

Outre M. Bongo, le centre électoral gabonais a validé 18 autres candidatures, sur un total de 27, dont celle de l’opposant Alexandre Barro Chambrier du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM) plus connu sous le pseudonyme ABC. Est également en course, Paulette Missambo de l’Union nationale (UN), une figure de proue de la coalition Alternance 2023.  

Le président Ali Bongo Ondimba, 64 ans, a été élu pour la première fois, en 2009, à la tête du Gabon après la mort de son père Omar Bongo Ondimba. Celui-ci a dirigé le Gabon pendant plus de 41 ans.  

En 2016, M. Bongo avait été réélu de justesse avec 5 500 voix d’avance sur Jean Ping. À l’époque, l’opposant politique avait dénoncé une «élection truquée». Suite à ces  résultats, des violences avaient fait au moins cinq morts selon le gouvernement mais «une trentaine de tués par balles par les forces de l’ordre à Libreville», selon le QG de M. Ping.

Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)