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Tchad: l’âge minimum pour briguer un mandat présidentiel régresse de 45 à 35 ans

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L’âge pour briguer un mandat présidentiel au Tchad a régressé de 45 à 35 ans, selon le nouveau code électoral adopté, le jeudi 22 février 2024, par l’Assemblée nationale provisoire du pays.

L’âge minimum pour se présenter désormais à l’élection présidentielle au Tchad est de 35 ans au lieu de 45 comme ce qui était en vigueur. C’est ce qui ressort du nouveau code électoral qui a été approuvé, le jeudi 22 février 2024, par le parlement national provisoire.

«Ce sont des outils qui encouragent la promotion de la jeunesse et la promotion de la gente féminine. Nous avons de très beaux textes, maintenant il faut que chacun de nous veille à son application», a félicité le président de l’Union sacrée pour la République (USPR), François Djekombé. Un parti qui soutient la transition tchadienne.

Outre, en effet, l’âge pour candidater à la magistrature suprême, l’Assemblée provisoire a également adopté des modifications de taille au nouveau document électoral dont celui du mandat présidentiel qui est dorénavant de cinq ans et renouvelable une fois.

En plus, des candidatures indépendantes seront prises en compte dans les échéances à venir, selon le nouveau code, ce qui n’était guère d’actualité.

«Nous avons constaté un déni de justice qui est devenu la règle. Un code électoral issu de cette Constitution que nous ne reconnaissons pas ne nous étonne pas et c’est un non évènement», a, de son côté, regretté le président du Front populaire pour la Fédération membre du Groupe de concertation des acteurs politiques (GCAP), Daniel Adoumbeye. Il conteste, en effet, le contenu de ce nouveau code.

«Le contenu n’est pas encore assez vulgarisé et connu du public qu’il est déjà adopté par le Conseil national de transition. L’adoption de ce code-là rentre dans un processus général pour réunir les conditions d’une victoire de Mahamat Kaka», a également  lâché le porte-parole de la plateforme Wakit Tama, Soumaine Adoum Soumaine qui, a déploré le non-respect du processus même qui est à l’origine de l’adoption dudit texte.

Pour rappel, le code électoral, qui a été largement avalisé par les parlementaires tchadiens, devrait servir à l’organisation des prochains scrutins tels que les sénatoriaux, les législatifs, les locaux et bien évidemment l’élection présidentielle. Des rendez-vous électoraux dont, au Tchad, l’on ne connait pas encore les différentes dates.

Par Lassané SAWODOGO (Stagiaire)