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Affaire Djibrill Bassolé : la NAFA mécontente de la gestion du dossier par la Justice

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La NAFA « exige la libération de Djibrill Bassolé », selon les mots du président par intérim, Pr Mamoudou Hama Dicko (2e à gauche)

Le Bureau national de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA) a mis à profit l’an II de l’arrestation « arbitraire » de son président fondateur, Djibrill Bassolé ce 29 septembre 2017 pour exprimer son mécontentement quant à la gestion du dossier par la justice.

A l’occasion de la date du 29 septembre 2017 marquant le deuxième anniversaire de l’arrestation « arbitraire » du Général Djibrill Bassolé, le Bureau national de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA) a fait savoir que son «  silence a des limites ». Aussi, il dit « exiger la libération de Djibrill Bassolé », selon les mots du président par intérim, Pr Mamoudou Hama Dicko.

Le parti a exprimé son mécontentement par rapport à la gestion du dossier de Djibrill Bassolé qui, jusqu’à présent, est détenu en prison. « Nous tenons de ce fait à informer l’opinion nationale et internationale qu’à partir d’aujourd’hui, la NAFA se donnera tous les moyens légaux pour parvenir à cet objectif. Ce sera désormais son combat principal partout au Burkina Faso et dans le monde entier », a indiqué Mamoudou Hama Dicko.

A en croire le Secrétaire général de la NAFA, le député François Bacyé, ces moyens légaux sont : les conférences, les manifestations des militants, les rencontres avec les représentations diplomatiques et les autorités sur les plans national et international.

«Malheureusement, quand une justice est dictée, on ne peut demander que la libération. (…) La NAFA ne croit plus à un procès équitable », a indiqué François Bacyé. Selon Mamoudou Hama Dicko, il s’est avéré qu’aucun militant de la NAFA n’est impliqué dans le putsch de septembre 2015 et c’est désormais officiel. Donc il n’arrive pas à comprendre le fait que Djibrill Bassolé soit toujours détenu à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA). « La NAFA interpelle la responsabilité du chef de l’Etat sur l’état de santé de Bassolé et sur sa sécurité », a-t-il martelé.

Par Boureima DEMBELE