Accueil Société Attaque à Ouagadougou : la CAMEG dément l’implication d’un de ses agents

Attaque à Ouagadougou : la CAMEG dément l’implication d’un de ses agents

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Le chef du département communication et relations publiques de la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG), Mikaïlou Kéré, a démenti ce vendredi 9 mars face à la presse l’implication d’un agent de la Centrale dans la double attaque terroriste du 2 mars à Ouagadougou. Selon lui, les informations relayées sur des réseaux sociaux tendant à dire qu’un agent de la CAMEG a été interpellé après avoir vendu des médicaments à des terroristes, sont infondées.

Le chef du département communication et relations publiques de la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG), Mikaïlou Keré, a déclaré que la CAMEG « n’est concernée ni de loin, ni de près à une supposée vente de produits pharmaceutiques à des terroristes » qui ont attaqué le 2 mars l’état-major général des armées et l’ambassade de France.

Le chargé de communication et des relations publiques de la CAMEG se dit « surpris » que même des organes de presse n’aient pas fait preuve de professionnalisme en « diffusant des informations relatives à une supposée vente de produits pharmaceutiques par un agent de la CAMEG à des terroristes sans prendre les précautions d’usage ».

« Aucun agent de la CAMEG n’a, à ce jour, été déféré à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), pour cette affaire », s’est voulu formel Mikaïlou Kéré.

Selon M. Kéré la version des réseaux sociaux diffère des faits réels. «L’aide magasinier (en question) a été approché par un ami (qui) lui demandait un service consistant à trouver un produit pharmaceutique « Rivotril » qu’il éprouve des difficultés à trouver en pharmacie, pour son frère », a-t-il confié, poursuivant que cette « opération s’est produite à plusieurs reprises jusqu’à l’interpellation des mis en causes ».

En rappel l’attaque qui a ciblé l’état-major général des armées et l’ambassade de France a fait huit morts parmi les militaires burkinabè.

Par Mathias BAZIE