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Attentat de Québec : pas de Burkinabè parmi les 6 victimes

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Contrairement aux rumeurs faisant cas de la présence de Burkinabè parmi les six victimes de l’attentat de Québec, il n’en n’est rien, en témoigne cet article publié sur le site de la Radio-canada.ca.

Le profil des six victimes de l’attentat commis dimanche soir au Centre culturel islamique de Québec est maintenant connu. Il s’agit de deux hommes originaires de la Guinée, d’un professeur reconnu par ses pairs, d’un boucher apprécié de toute la communauté musulmane de Québec, d’un informaticien travaillant au gouvernement et d’un père de deux jeunes enfants.

KHALED BELKACEMI

Khaled Belkacemi, 60 ans, était professeur en génie alimentaire à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’Université Laval. Chercheur affilié à l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels, M. Belkacemi était originaire d’Alger, en Algérie.

« Je tiens à saluer les qualités humaines et le professionnalisme de mon collègue Khaled Belkacemi. Il était un homme très cultivé, passionné et engagé au sein de la Faculté. Son œuvre remarquable survivra à son départ subit qui nous attriste tous profondément », a souligné le doyen de la FSAA, Jean-Claude Dufour dans un communiqué.


AZZEDDINE SOUFIANE

Selon une de ses connaissances, Azzeddine Soufiane était à Québec depuis près de 30 ans. L’homme de 57 ans travaillait à l’épicerie-boucherie Assalam, située tout près du Centre culturel islamique de Québec. D’origine marocaine, il aurait des enfants.

L’un de ses amis, Amine Noui, affirme que M. Soufiane était connu de tous les membres de la communauté musulmane de Québec. « C’était quelqu’un de très, très sympa, qui était très sociable. Il était aimé par toute sa clientèle. »

« Il y a 10 ans, quand je suis venu, c’était la première personne que j’ai contactée et qui m’a montré où aller, où sortir à Québec », a-t-il confié en essayant de retenir ses larmes.

Un autre de ses amis le décrit comme un homme « très généreux et très serviable ». « Il aimait tellement le Québec », dit Ali Ouldache.


ABDELKRIM HASSANE

L’Algérien Abdelkrim Hassane, 41 ans, figure aussi au nombre des victimes. Il avait trois filles âgées de 10 ans, 8 ans et 15 mois.

Informaticien, il est arrivé au Québec en 2010 et a rapidement décroché un emploi. Il travaillait au gouvernement du Québec comme analyste-programmeur.

Auparavant, il aurait travaillé pour une compagnie pharmaceutique en Algérie. Une de ses anciennes collègues le décrit comme un homme gentil, pieux et respectueux.

ABOUBAKER THABTI

Le Tunisien d’origine Aboubaker Thabti, 44 ans, a également péri lors de la fusillade. Résident de Québec depuis 2011, M. Thabti était le père de deux enfants de 3 et 11 ans. L’homme qui résidait dans le secteur de Sainte-Foy travaillait comme chef d’équipe chez Exceldor.

Le président du Centre culturel islamique de Québec, Mohamed Yangui, indique qu’il a discuté avec lui peu de temps avant l’attaque de dimanche. « Il voulait acheter une maison pour sa famille », a-t-il confié.


MAMADOU TANOU BARRY

Ce comptable originaire de la Guinée et père de deux jeunes enfants figure aussi au nombre des victimes. Âgé de 42 ans, il travaillait dans une firme privée au centre commercial Place de la Cité.

Il avait quitté son pays natal pour le Québec en 2011 et avait obtenu sa nationalité canadienne. Sa mère, qui habite en Guinée, était en visite à Québec au moment du drame.


IBRAHIMA BARRY

Le Guinéen Ibrahima Barry était père de quatre enfants, soit deux filles de 13 ans et 7 ans, et deux garçons de 3 ans et 2 ans. Il n’aurait pas de lien de parenté avec une autre victime, Mamadou Tanou Barry. Les deux hommes étaient des amis proches et voyageaient souvent ensemble.

Âgé de 39 ans, M. Barry travaillait comme informaticien pour Revenu Québec, selon l’Association des Guinéens du Québec. Il détenait également sa nationalité canadienne.