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Banfora: A 22 ans, il écope de 5 ans de prison pour le viol d’une fillette de trois ans

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photo d'illustration

Un jeune homme de 22 ans a été condamné mardi 8 juin 2021 à cinq ans de prison fermes, pour avoir violé une fillette de trois ans selon nos confrères de l’AIB. Selon le procureur, le dénommé SB est un consommateur de stupéfiants et souffrirait de troubles psychiques qui ont obligé sa mère à l’emmener à Banfora pour ses soins à la pharmacopée traditionnelle.

Le mardi 8 juin dernier, un jeune homme de 22  ans, (SB) comparaissait devant le Tribunal de grande instance (TGI) de Banfora  pour flagrant délit de tentative de viol sur une fillette de trois ans, requalifié en viol. C’est de passage dans la cour de récréation d’une école que l’intéressé a pu tromper la vigilance des deux sœurs de la victime pour la traîner dans une maisonnette.

«J’ai un peu pénétré seulement, mais j’ai vu que c’était petit et je n’ai pas continué. Je l’ai seulement doigtée», a-t-il déclaré sans la moindre pudeur.

Le fautif s’obstinait à atteindre son but, jusqu’à l’arrivée de personnes attirées par les cris et pleurs de la petite fille.

Cette agression était la troisième du genre dans la ville de Banfora pour le prévenu sur des fillettes de moins de 10 ans. Il s’adonnerait à la même pratique depuis son village natal.

Malgré l’étal mental de l’accusé évoqué comme une circonstance atténuante, le parquet a estimé qu’il était responsable de ses faits. Le Procureur a requis deux ans fermes, une amende de six cent mille (600 000) FCFA et 100 000 FCFA au titre des dommages et intérêts.

Mais au verdict final, l’accusé a écopé d’une peine de 60 mois d’emprisonnement et 600 000 FCFA le tout ferme, plus une amende de 100 000 FCFA pour les dommages et intérêts.

Le Procureur a attiré l’attention de l’assistance sur les cas de viol qui sont en train de prendre une proportion dans la région des Cascades. D’ailleurs, c’est pour donner l’alerte et éveiller les consciences, que le Procureur a souhaité que ce procès se tienne en audience publique au lieu d’un huis clos.

Par Wakat Séra