Accueil A la une Burkina/CSC: « Il n’y a pas d’a priori, pour ou contre » une pratique...

Burkina/CSC: « Il n’y a pas d’a priori, pour ou contre » une pratique journalistique (Idrissa Ouedraogo)

0

Le nouveau président du Conseil supérieur de la communication(CSC), Idrissa Ouedraogo, a été installé officiellement dans ses fonctions le jeudi 1er février 2024, à ouagadougou, pour un mandat de cinq ans, en présence du chef du Gouvernement burkinabè, Dr Apollinaire Kyelem de Tembèla. Il a annoncé que « l’enjeu majeur sera de déterminer les territoires professionnels de la communication, les co-construire, les protéger et les former », soulignant qu’ « il n’y a pas d’a priori, pour ou contre » une pratique journalistique.

Après avoir prêté serment le lundi 29 janvier 2024 devant le Conseil constitutionnel, le nouveau président du CSC, Idrissa Ouedraogo, a pris officiellement les commandes pour la conduite des affaires de l’institution, marquant ainsi la prise de fonction du nouveau collège des Conseillers, dans l’après-midi du jeudi 1er février.

Selon M. Ouedraogo, nouveau patron de l’instance de régulation des médias, « l’enjeu majeur sera de déterminer les territoires professionnels de la communication, les co-construire, les protéger et les former ». Il a, par ailleurs, indiqué que « ce sont les évènements du terrain qui vont imposer la conduite à tenir » dans le secteur des médias et de la communication.

Remise symbolique du fanion de l’institution par l’ancien président Abdoulazize Bamogo (à droite) et le nouveau président Idrissa Ouedraogo (à gauche)

« Il est question de bien définir les territoires professionnels. Nous n’inventons pas les professions, ensemble nous allons les recentrer sur ce qu’elles sont », a-t-il déclaré, tout en précisant qu’ « il n’y a pas d’a priori, pour ou contre » une pratique journalistique.

Le président sortant Abdoulazize Bamogo, quant à lui, s’est réjoui des réalisations engrangées au cours de son mandat et a exprimé ses « remerciements » aux différents acteurs pour « l’appui » ayant conduit à ces actions. A l’en croire, au cours de son passage à la tête du CSC, « l’accent » est mis sur « l’adoption et la vulgarisation de quatre textes de référence dont le but est d’amener les professionnels des médias et (aux internautes burkinabè) à avoir des pratiques communicationelles plus responsables », au regard du contexte d’insécurité auquel traverse le pays.

Il a également exprimé sa disponibilité et celle de ses collègues conseillers sortant d’apporter leurs « petits conseils et toutes contributions » pour le rayonnement de l’organe de régulation.

Photo de famille des conseillers du CSC avec le Premier ministre et l’ex-président du CSC

Idrissa ouedraogo, chroniqueur et analyste de la communication politique, a été nommé par décret le 31 janvier 2023 par le président de la Transition, à la tête du « gendarme des médias » pour un mandat de cinq ans non renouvelable. Il est accompagné dans ses activités par huit autres Conseillers représentant entre autres le Conseil constitutionnel, l’Assemblée législative de Transition, des organisations professionnelles des médias et des agences de communication.

Par Issa Sidwayan TIENDREBEOGO