Accueil Société Burkina/Journée de prière et de jeûne : des Ouagalais unanimes sur la nécessité...

Burkina/Journée de prière et de jeûne : des Ouagalais unanimes sur la nécessité de l’initiative

0
Rencontre des leaders religieux avec le Moogho Naba Baogo

Les Autorités coutumières se sont réunies le 18 septembre dernier sur invitation de Sa Majesté le Mogho Naaba Baongo pour analyser la situation nationale qui prévaut au Burkina Faso. A cet effet, il a été décrété ce samedi 6 octobre 2018, une journée de prières et de jeûne. Une équipe de Wakat Séra a fait le constat l’effectivité de cette journée à Ouagadougou, à travers cet article.

Stéphane Sanou, technicien en froid et climatisation

Cyriaque Stéphane Sanou, technicien en froid et climatisation: « Elle permettra de développer une force mentale face aux multiples attaques terroristes« 

« J’ai été informé hier par des médias de la place que les autorités coutumières et religieuses burkinabè ont décrété une journée nationale de jeûne. En mon sens, envisager une telle action est une bonne initiative. Elle permettra à la population d’être plus solidaire et de développer une force mentale face aux multiples attaques terroristes. Malheureusement je n’ai pas jeûné car je ne me sentais pas apte à le faire ».

Aboubacar Compaoré, commerçant

Aboubacar Compaoré, commerçant: « Je suis de tout cœur avec ceux qui ont pris l’initiative »

« J’étais au courant qu’il allait y avoir une journée de jeûne afin de prier pour la sécurité et la paix du pays. Je n’ai pu jeûner comme prévu mais je suis de tout cœur avec ceux qui ont pris l’initiative de le faire ».

Mme Sawadogo née Ouédraogo Laurence, caissière

Laurence Sawadogo née Ouédraogo, caissière:  » C’est une occasion de prier en symbiose pour une cause commune »

« Je suis courant depuis le lundi de la décision prise par les religieux et les coutumiers burkinabè. Je trouve que l’idée est bonne. Il s’agit là d’une occasion de prier en symbiose pour une cause commune qui est d’endiguer le terrorisme hors de nos frontières. Nous entendons très fréquemment que telle localité a été victime d’attaque terroriste au cours de laquelle tel nombre de personnes ont été tuées. Vu que j’ai été informée depuis le lundi, j’ai fait l’effort de jeûner ».

Adama Guigma, DG d’une alimentation de la place

Adama Guigma, Directeur Général d’une alimentation de la place: « C’est comme si la nation rendait hommage aux forces de défense et de sécurité (FDS) »

« Oui je sais que nous avons été invités à jeûner par les responsables religieux et coutumiers. C’est une idée qui m’a beaucoup touché. C’est comme si la nation rendait hommage aux forces de défense et de sécurité (FDS). Je n’ai pas pu jeûner car j’étais souffrant et ce n’est qu’hier que j’ai été libéré après une semaine d’hospitalisation ».

Issaka Zoungrana, vendeur de friperie

Issaka Zoungrana, vendeur de friperies:  » Je supplie Dieu de doter nos FDS de la force pour sécuriser le pays »

« Je suis ravi de cette initiative même si je n’ai pas pu jeûner comme demandé. Néanmoins je prie Dieu pour qu’il donne la force nécessaire à tous ceux qui ont pris la résolution de jeûner et qu’il protège le Burkina Faso. Je l’implore également d’aider les autorités à gérer le pouvoir. Les jeunes sont frappés par le taux élevé de chômage par conséquent je prie le bon Dieu afin qu’il donne la capacité à l’Etat de mettre en place des politiques viables afin d’employer les jeunes. Je supplie Dieu de doter nos FDS de la force pour sécuriser le pays car c’est parce qu’ils sont là que nous aussi nous sommes là ».

Mouloud Koné, étudiant en communication d’entreprise

Mouloud Koné, étudiant en communication d’entreprise: « Franchement je n’étais pas informé »

Franchement je n’étais pas informé malgré le fait que je suis très fréquemment les informations. Je trouve l’idée salutaire car elle permet d’apporter un soutien moral au FDS qui sont en train d’abattre un travail incroyable sur le terrain.  Ils ont besoin de ce jeûne qui sera surement accompagné de prière afin de redoubler d’effort pour assurer la sécurité des Burkinabè sur toute l’étendue du territoire national.

Par Alimatou SENI (Stagiaire)