Le secrétaire général du Syndicat national des commerçants du Burkina (SYNAT-COM-B), Roch Donatien Nagalo, «blanchi» par la justice burkinabè à la suite d’une plainte de personnes se réclamant commerçants qui ont empêché sa nomination à la tête du ministère du Commerce, a demandé, à ses accusateurs, des «excuses publiques», ce jeudi 18 avril 2024, lors d’une conférence de presse, à Ouagadougou. M. Nagalo dit inscrire son action dans un élan de réconciliation nationale, mais souhaite que ces « conspirateurs » «reconnaissent publiquement leur tort» parce que «rien ne peut réparer» le préjudice qu’il a subi.
Le 8 novembre 2022, le secrétaire général du Syndicat national des commerçants du Burkina (SYNAT-COM-B), Roch Donatien Nagalo, rendait sa démission du poste de ministre du Développement Industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et Moyennes Entreprises, suite à des faits de dénonciation sur des médias et des réseaux sociaux.
« Touché dans mon honneur, j’ai porté l’affaire auprès du Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou afin d’élucider la question. A l’appel, nous apprenions qu’une plainte avait été également déposée contre notre structure et notre personne. Pour mieux trancher, nous nous sommes résolus de concert à laisser juger la plainte de ceux qui nous accusaient et laisser la nôtre en attente. Après plusieurs mois d’audiences, le verdict qui a été rendu le 13 mars 2024 par la Justice est en notre faveur. Du reste, ce verdict vient conforter nos déclarations depuis le début de l’affaire, qui est que l’accusation portée à notre endroit relevait d’une malice politicienne », a rappelé le SG du Synatcomb, à propos du développement de cette affaire.
Le verdict du procès « a fait éclater la vérité qui a ainsi rattrapé le mensonge qui courait depuis plus d’une année, lavant ainsi notre honneur et partant, celui de notre structure. Il était donc un devoir pour nous, de tenir cette conférence de presse et porter à la connaissance de l’opinion, le verdict du jugement rendu parce qu’elle a le droit de connaitre la vérité dans cette affaire montée de façon éhontée, juste pour le plaisir de nuire », a justifié M. Nagalo qui a expliqué que s’agissant de leur plainte de diffamation et de dénonciation calomnieuse, elle ne pouvait prospérer sans cette décision de relaxe préalable qui le « blanchit complètement » ; Mais, la plainte reste pendante devant le juge et il attend qu’il y ait une suite et leurs avocats y travaillent dans ce sens.