Accueil Communiqué de presse Burkina: «Les réformes au niveau des examens scolaires sont mineures» (UPC)

Burkina: «Les réformes au niveau des examens scolaires sont mineures» (UPC)

0

Dans une déclaration publiée ce jeudi 27 mai 2021, l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) de Zéphirin Diabré, estime que « les réformes envisagées (au Burkina) au niveau des examens scolaires (BEPC, BAC) sont mineures au regard des profondes réformes dont a besoin notre système éducatif ». Le parti de l’ex-leader de l’opposition politique burkinabè juge « regrettables les situations de violences, de destruction de biens publics et privés, d’attaque des symboles de l’Etat, causant des blessés et des pertes en vie humaine ».

DECLARATION DE L’UPC SUR LA CRISE SCOLAIRE

Depuis quelques semaines le système éducatif Burkinabé, notamment au niveau de l’Enseignement post-primaire et secondaire, traverse une crise qui devient de plus en plus inquiétante.

Les manifestations des associations d’élèves exigeant l’abandon des réformes des examens scolaires ont tourné en échauffourées dans plusieurs villes du pays entraînant des pertes en vie humaine et des blessés graves !

L’UPC déplore cette situation tragique et tient à présenter ses sincères condoléances aux familles éplorées et à souhaiter prompt rétablissement aux blessés.

Les réformes envisagées au niveau des examens scolaires (BEPC, BAC) sont mineures au regard des profondes réformes dont a besoin notre système éducatif, pour répondre efficacement à nos besoins de développement économique et social, notamment la lutte contre le chômage des jeunes.

Il est vraiment regrettable, comme l’a d’ailleurs déclaré le Chef de l’Etat, que pour des réformes qui ne rentreront en vigueur qu’en 2022, que l’on en arrive à des situations de violences, de destruction de biens publics et privés, d’attaque des symboles de l’Etat, causant des blessés et des pertes en vie humaine.

Il apparaît incontestablement un déficit de communication entre le MENAPLN et l’association des élèves, ce qui expliquerait que malgré les explications du ministre en charge de l’éducation nationale et les assurances qu’il a données aux élèves concernant leurs inquiétudes légitimes, la crise perdure et prend de l’ampleur à certains endroits du territoire national.

L’UPC, tout en reconnaissant à la jeunesse son droit de revendiquer, condamne énergiquement les violences et les actes de vandalisme dont elle a fait montre au cours des différentes manifestations. Notre Parti appelle l’ensemble des acteurs à la retenue pour éviter le pire à notre système éducatif déjà ébranlé par les effets pervers de la COVID 19 et la crise sécuritaire.

Fait à Ouagadougou, le 26 mai 2021

Pour Le Bureau Politique National,

Le 1er Vice-président

Denis NIKIEMA