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Burkina: «Nous devons cesser de nous accuser les uns, les autres»

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Ceci est une déclaration de la Coalition centriste pour la paix (CCP), un regroupement de partis et formations politiques, sur la réconciliation nationale. Pour elle, il faut «cesser» de s’accuser  mutuellement, « d’intoxiquer l’opinion nationale et présenter une image lugubre à l’internationale».

Peuple et amis du Burkina Faso

Citoyennes et citoyens

Le Burkina Faso, notre Nation, connaît depuis les années 60, des crises multiformes, dont les conséquences se manifestent au niveau des communautés, des politiques, des administrations.

Face à cette situation, des mécanismes dont la réconciliation ont été adoptés par les gouvernants et autorités politiques, à des moments précis de l’histoire du Burkina Faso, afin de créer les conditions de réparation des torts faits par l’Etat et certains burkinabè tout en amenant les communautés à une coexistence pacifique, à la cohésion sociale, au vivre ensemble et à la pacification de l’opinion publique.

Dans l’optique de la réconciliation et de la cohésion sociale réussie et durable au Burkina Faso, la Coalition Centriste pour la Paix (CCP), encourage les initiatives tendant au rapprochement des principaux acteurs de la scène politique, notamment les anciens chefs d’Etat dont Jean baptiste OUEDRAOGO, Madame SANKARA (représentant Feu Thomas SANKARA), Blaise COMPAORE, Isaac ZIDA, Michel KAFANDO, Roch Marc Christian KABORE.

Ce rapprochement consiste à créer dans un premier temps les conditions optimales de retour au Burkina Faso de tous les fils et filles, vivant hors du pays, pour des raisons de crises politiques et sociales et dans un second temps, une cérémonie d’enterrement de la hache de guerre entre ces acteurs, qui donnera le top départ du processus de réconciliation nationale.

La Coalition Centriste pour la Paix considère la réconciliation comme une œuvre humaine et un processus global et inclusif, prenant en compte les instruments clés tels que la justice, la vérité, la réparation, le pardon, l’acceptation et la tolérance, qui permettent la transition d’un passé divisé à un avenir commun apaisé.

Peuple et amis du Burkina Faso

Citoyennes et citoyens

La réconciliation nationale se présente comme un processus d’acceptation et de déculpabilisation dans l’opinion publique de la Nation burkinabè, après les épisodes qui ont engendré la fracture sociale.

Nous devons cesser de nous accuser les uns, les autres, d’intoxiquer l’opinion nationale et présenter une image lugubre à l’internationale.

Pour la Coalition Centriste pour la Paix, des mesures préalables à la mise sur pied d’une véritable réconciliation ayant un intérêt commun et permettant aux burkinabè d’être en phase avec leurs aspirations profondes.

Le peuple ne doit pas désespérer de la situation actuelle de la nation, car chaque nation a ses crises de développement et face aux nôtres, la coalition invite toutes les filles et tous les fils à une introspection et à porter les actions de réconciliation, de cohésion sociale et de paix, pour le grand bonheur de tous.

La Coalition Centriste pour la Paix réitère ses encouragements à la transition, notamment le Président du Faso, le gouvernement et l’Assemblée Législative de Transition (ALT) pour l’aboutissement de la réconciliation au Burkina Faso ; facteur essentiel de la paix et du développement durable. 

Vive la réconciliation nationale

Vive la Coalition centriste pour la paix

Vive le Burkina Faso

Vive le peuple burkinabè  

 

Ouagadougou, le 07 juin 2022

Le Coordonnateur National

Mouhamadi Lamine KOUANDA

Commandeur de l’Ordre national