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Burkina: préserver le dialogue et la paix au sein des institutions majeures de recettes de l’Etat

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Rond-point des nations unies à Ouagadougou (Photo d'illustration)

Ceci est une tribune du Mouvement des Patriotes pour la Cohésion Nationale (MPCN) qui évoque la nécessité de préserver le dialogue et la paix au sein des institutions majeures de recettes de l’Etat pour maintenir le Burkina Faso à « flot ».

Le Burkina Faso, notre pays, traverse une crise sécuritaire sans précédent depuis plus de 7 années. Cette crise se caractérise malheureusement par l’occupation d’une partie importante du territoire national par des groupes armés. Cette occupation érode les possibilités économiques des zones touchées en empêchant de ce fait les institutions étatiques d’y mobiliser des ressources pour renflouer les caisses publiques. Cependant, malgré ces difficultés majeures, des institutions de recettes de l’état comme la douane arrivent à parvenir à des résultats éloquents et très satisfaisants. Pour s’en convaincre, il suffit de se référer aux montants des recettes sur l’année écoulée. En effet, en 2022, la douane a mobilisé environ 945 milliards de francs CFA au profit du budget de l’État. Ces chiffres publiés par la direction générale des douanes indiquent un dépassement de plus de 172  milliards du montant de prévisions des recettes, soit 122,3 pourcents.

Cet excellent résultat au-delà des prévisions, dans ce contexte extrêmement difficile, est le fruit de la résilience de citoyens Burkinabè dans l’élan commun de maintenir le pays à flop. Cet excellent résultat traduit aussi les différentes réformes (modernisation, redéploiement, digitalisation, management moderne, meilleure gestion des ressources, etc.) entreprises au sein de l’institution.

L’œuvre humaine n’étant pas totalement parfaite, depuis quelques jours les réseaux sociaux se font l’écho de probables divergences au sein de cette institution étatique suite à la nomination d’un nouveau directeur général. C’est vrai que même si l’orthodoxie d’antan n’a pas été respectée, il n’en demeure pas moins que Mathias KADIOGO semble maîtriser mieux cette administration qui l’a accueilli il y a plus de 25 ans. Acteur majeur du syndicat des gabelous, il est celui qui a lutté pour l’obtention du statut particulier de la douane, et s’est fait connaître lors de la crise des Fonds Communs au sein de leur ministère avec dame Rosine COULIBALY/SORY.

La nouvelle dynamique commune prônée par le Président Ibrahim TRAORÉ appelle l’ensemble des filles et des fils du pays à une unité d’actions afin de sauver le pays. Les défis pour le retour du Burkina Faso dans le concert des nations sont énormes. La lutte commune engagée aura besoin de mobiliser d’énormes ressources financières en interne pour boucler le budget de l’État. Et l’apport de l’institution douanière doit pouvoir rester totale.

C’est conscient de cette donne que notre organisation appelle à l’unité dans la paix au sein de cette institution afin qu’avec les autres composantes de la société, le Burkina Faso puisse vaincre l’hydre terroriste.

Cette tribune est le début d’une série de plaidoyer du mouvement des patriotes pour la cohésion nationale (MPCN) auprès des forces vives de notre pays pour une unité réelle afin de sauver le Burkina Faso.

«Tous ensemble, nous déplacerons des montagnes !»

Christophe Ouédraogo, Président

Mouvement des Patriotes pour la Cohésion Nationale (MPCN)