Accueil Communiqué de presse Burkina : renforcer la gestion des finances publiques et le système de...

Burkina : renforcer la gestion des finances publiques et le système de santé face au coronavirus

0
Banque mondiale

WASHINGTON, 5 juin 2020 – La Banque mondiale a approuvé aujourd’hui un financement de 147,95 millions de dollars constitué à parts égales d’un don et d’un crédit et alloué par l’Association internationale de développement (IDA)* au deuxième Financement à l’appui des politiques de développement (DPF) pour la gestion des finances publiques, la croissance durable et les services de santé.

Ce financement, qui est le deuxième d’une série de trois opérations de DPF, soutiendra les réformes prévues par le Plan national de développement économique et social adopté par les autorités pour la période 2016-2020, tout en contribuant au renforcement de la réponse d’urgence à la pandémie de COVID-19. Il a pour objectifs d’améliorer la mobilisation des recettes intérieures et l’efficacité de la dépense publique, de renforcer le système de santé et les services sociaux, ainsi que d’accroître la productivité tout en réduisant l’impact environnemental des activités minières et d’élevage.

« Ce programme apportera un soutien décisif pour atténuer les conséquences sanitaires et économiques de la crise de COVID-19. Avec ce DPF, la Banque mondiale contribuera au renforcement de la résilience du Burkina Faso alors que le pays est confronté à de graves difficultés économiques, sécuritaires et humanitaires auxquelles vient aujourd’hui s’ajouter une situation de crise sanitaire, souligne Maimouna M. Fam, responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina Faso.

Cette opération s’inscrit dans le cadre de la stratégie déployée par la Banque mondiale face à la pandémie de COVID-19 et structurée autour de trois axes d’action : sauver des vies, protéger les moyens de subsistance et assurer l’avenir en jetant les bases de la reprise à long terme. La priorité est aussi de protéger les populations vulnérables en actionnant différents leviers.

« Ce financement vient compléter le lancement récent d’un projet d’urgence dans le secteur de la santé qui appuie les efforts entrepris par les autorités en vue de mieux prévenir, détecter et faire face à la menace du coronavirus. Ce DPF renforcera la préparation des systèmes nationaux aux urgences de santé publique et l’efficacité des filets sociaux en redéployant des professionnels de santé dans le pays et en améliorant la distribution de médicaments et de fournitures médicales dans les zones touchées par le coronavirus », expliquent Jose R. Lopez-Calix et Abdoul Ganiou Mijiyawa, coresponsables de cette opération.

COVID-19 : l’action du Groupe de la Banque mondiale

Le Groupe de la Banque mondiale, l’une des principales sources de financements et de connaissances pour les économies en développement, prend des mesures rapides et de grande envergure en vue d’aider ces pays à renforcer leur action contre la pandémie. Nous nous attachons à appuyer les interventions de santé publique et à garantir la circulation de fournitures médicales de première nécessité tout en soutenant le secteur privé pour permettre aux entreprises de poursuivre leurs activités et maintenir les emplois. Nous prévoyons de déployer jusqu’à 160 milliards de dollars de financements au cours des 15 prochains mois, afin d’aider plus de 100 pays à protéger les populations pauvres et vulnérables, soutenir les entreprises et favoriser le redressement de l’économie.  Ce montant comprend 50 milliards de dollars sous forme de nouveaux dons et crédits hautement concessionnels fournis par l’IDA.

* L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à taux faible ou nul pour financer des projets et des programmes de nature à stimuler la croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer la vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 75 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Ses ressources bénéficient concrètement à 1,5 milliard de personnes. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités de développement dans 113 pays. Le volume annuel de ses engagements s’est élevé en moyenne à 18 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 54 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.