Accueil A la une Burkina/Transition: des leaders politiques et de la société civile auditionnés

Burkina/Transition: des leaders politiques et de la société civile auditionnés

0
Des leaders politiques et d'OSC auditionnés par la Police nationale

Des responsables politiques, des leaders d’opinion et de la société civile burkinabè ont été auditionnés, au cours de la semaine, par la Division des Investigations Criminelles (DIC) de la police nationale. Certains ont été placés sous mandat de dépôt à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou (MACO) et d’autres ont été libérés.

Le président de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC), Zéphirin Diabré, celui du Parti panafricain pour le salut (PPS), Abdoulaye Mossé, sont les deux leaders politiques qui ont été convoqués, respectivement le 19 et le 23 mai 2023, par la Division des Investigations Criminelles (DIC) de la Police nationale où ils ont été auditionnés.

Les deux hommes politiques ont tous été libérés et vaquent à leurs occupations, ont confirmé leurs partis respectifs.

Pour ce qui est des leaders d’opinion et de la société civile, ils sont quatre à avoir été entendus par la DIC de la Police nationale. Il s’agit de Marcel Tankoano, Abdoul Karim Baguian dit Lota, Désiré Guinko, Pascal Zaïda et Boukari Conombo cités dans le cadre du dossier relatif aux appels à incendier le palais du Mogho Naaba, le roi des Mossé, à la suite des audios ayant circulé dans ce sens.

Selon plusieurs sources, ces militants de la société civile ont été placés, jeudi 25 mai, sous mandat de dépôt à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou (MACO), après plusieurs jours de garde à vue.

Les hommes de médias ne sont pas non plus épargnés par cette vague d’interpellations enclenchée par la Police nationale. Ainsi, les journalistes Lookmann Sawadogo et Alain Traoré dit Alain Alain, convoqués respectivement le 17 et le 24 mai, ont été, eux aussi, placés sous mandat de dépôt à la MACO dans la nuit du jeudi à vendredi.

Ces deux hommes de médias, comme les autres cités ci-dessus, sont poursuivis dans le cadre du dossier relatif aux appels à incendier le palais du monarque moaga à Ouagadougou.

Par Siaka CISSE