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Burkina: «un gouvernement de combat»

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Le président de la Transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré et les membres du gouvernement

Le Premier ministre burkinabè de la transition, Me Joachim Apollinaire Kyelèm de Tambèla, sous le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), version 2, a déclaré le mercredi 26 octobre 2022, que son équipe, composée de 23 membres, «est un gouvernement de combat», lors de la prise de contact avec le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

Le nouveau Premier ministre de la Transition, Me Apollinaire Kyélem de Tambèla et les 23 ministres dévoilés hier dans l’édition du journal parlé à la télévision nationale ont effectué leur prise de contact avec le nouvel homme fort du Burkina, le capitaine Ibrahim Traoré, au Premier ministère où le président de la transition y a érigé son quartier.

«C’est un gouvernement de combat qui a été formé. Ce n’est pas un gouvernement de diner de gala », a déclaré face à la presse, Me Kyélem qui a précisé que lui et ses collaborateurs ont trois objectifs à atteindre durant les 21 mois restant de la transition.

La nouvelle équipe de l’Exécutif aura principalement trois objectifs. « Le premier objectif, le principal et le prioritaire, c’est la sécurisation du territoire. Et ça, tout le monde peut y contribuer. Chaque Burkinabè qui se dit patriote peut y contribuer à sa façon », a-t-il commenté.

«Le deuxième objectif sera de faire en sorte que d’améliorer la qualité des vies des Burkinabè. Faire en sorte que le Burkinabè puisse vivre de façon agréable dans son environnement », a-t-il poursuivi en enchainant que « le troisième objectif sera d’améliorer le système de gouvernance ».

Et sur le point de la gouvernance, le nouveau cehf de l’Exécutif, s’est posé beaucoup de questions. « Qu’est-ce qui fait que chaque foi, il y a l’instabilité politique ? Que pouvons-nous faire pour une meilleure gouvernance pour notre pays, notre société ? ».

Pour lui, sur ces trois points, « chacun peut y adhérer pour peu qu’il ait un esprit patriotique ».

Par Bernard BOUGOUM