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Burkina: un nouveau projet pour renforcer les infrastructures routières et ferroviaires résilientes au changement climatique

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Réalisation de route bitumée à Bagré

WASHINGTON, 30 avril 2025 — La Banque mondiale a approuvé aujourd’hui le Projet du Bassin d’intégration Sikasso-Korhogo-Bobo-Dioulasso (SKBo), d’un montant de 216 millions de dollars des États-Unis, visant à renforcer la résilience des infrastructures de transport face aux défis posés par le changement climatique dans la sous-région.

Cette nouvelle opération soutiendra les efforts du gouvernement pour améliorer la connectivité du réseau routier et ferroviaire dans ladite région, afin de soutenir le développement de chaînes de valeur. Elle promouvra également le concept de bassin « d’intégration et de stabilité » en relevant les défis multidimensionnels que sont l’adaptation au changement climatique et l’atténuation de ses effets, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et la fragilité.

« Le projet SKBo est une avancée majeure dans les efforts du gouvernement pour moderniser les infrastructures de transport et les rendre plus résilientes. Il permettra en particulier d’améliorer les performances du réseau routier et ferroviaire, de réduire les interruptions de service et d’améliorer la qualité de vie des populations bénéficiaires », explique Hamoud Abdel Wedoud Kamil, représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso.  

Le Projet facilitera la connexion des populations aux marchés, augmentera les échanges commerciaux et améliorera l’accès aux opportunités grâce à des routes résilientes, sûres et accessibles toute l’année. De plus, le projet renforcera la capacité de gestion du patrimoine routier, avec un accent particulier sur l’intégration des femmes dans le secteur.

Pour Malaika Becoulet, cheffe d’équipe du projet à la Banque mondiale, « L’opération mise sur une approche territoriale intégrée et tire les enseignements des opérations en cours au Burkina Faso, en particulier le Projet d’Urgence de Développement Territorial et de Résilience (PUDTR) et le Projet de Corridor Économique Lomé-Ouagadougou-Niamey (PCE-LON). Le projet contribuera directement à améliorer l’accès aux opportunités économiques et aux services pour les populations des régions des Hauts-Bassins, des Cascades et du Sud-Ouest, dont la population combinée est estimée à 3,9 millions d’habitants ».

* L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à taux faible ou nul pour financer des projets et des programmes de nature à stimuler la croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer la vie des plus démunis. L’IDA est l’une des principales sources d’aide pour les 76 pays les plus pauvres du monde, dont 39 se trouvent en Afrique. Ses ressources bénéficient concrètement à 1,6 milliard de personnes. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités de développement dans 113 pays. Le volume annuel de ses engagements est en constante augmentation et s’est élevé en moyenne à 21 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 61 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.

 

Contacts :

À Ouagadougou : Lionel Yaro, (+226) 25 49 63 00, lyaro@worldbank.org

Pour en savoir plus sur les activités de la Banque mondiale au Burkina Faso : http://www.banquemondiale.org/fr/country/burkinafaso

Pour en savoir plus sur l’IDA : https://ida.banquemondiale.org/fr/ida

Pour plus d’informations, visitez : https://www.banquemondiale.org/fr/region/afr/western-and-central-africa

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Communiqué de presse

2025/068/AFW