Du 12 au 14 mai 2025 au Burkina Faso, pays des Hommes Intègre. Ce fut un séjour bien rempli pour la Vice-Présidente du Complexe Développement régional, Intégration et Prestation de services de la Banque africaine de développement (BAD), Nnenna Nwabufo qui a bénéficié d’un «accueil chaleureux» de la part des autorités du pays. Son institution bancaire accompagne actuellement le Faso à travers «21 projets dont le montant global s’élève à 851 millions de dollars, soit environ 500 milliards de F CFA», a-t-elle fait savoir à des Hommes de médias, ce mercredi 14 mai 2025, au cours d’un petit-déjeuner de presse à Ouagadougou.
Après un séjour fructueux, au Burkina Faso, la Vice-Présidente du Complexe Développement régional, Intégration et Prestation de services de la Banque africaine de développement (BAD), Nnenna Nwabufo, a échangé avec la presse, ce mercredi 14 mai 2025, sur les actions de sa structure au pays des Hommes Intègres, qui «illustrent l’importance que la Banque accorde» à ce pays.

«La relation entre la Banque africaine de développement et le Burkina Faso est ancienne et solide», selon Mme Nwabufo, dont la visite au Burkina Faso vise à «renforcer la coopération entre le (le pays) et la Banque en vue de (son) développement, et de voir aussi la situation de l’accompagnement de la Banque sur le terrain».

La Banque africaine de développement (BAD) accompagne le Burkina Faso, depuis 1970, «dans ses efforts de développement économique et social à travers un partenariat fondé sur la confiance et la coopération». «A ce jour, 115 projets ont été approuvés pour un montant cumulé d’engagements de près de 1,8 milliard de dollars américains, soit plus de 1200 milliards de F CFA. Le portefeuille est actuellement constitué de 21 projets dont le montant global s’élève à 851 millions de dollars, soit environ 500 milliards de F CFA», a déclaré la Vice-Présidente du Complexe Développement régional, Intégration et Prestation de services de la Banque africaine de développement (BAD), Nnenna Nwabufo. «Le portefeuille public (les projets de l’Etat) est orienté vers les secteurs des transports (31%), de l’agriculture (29%), de l’énergie (27%), de l’eau et de l’assainissement (7%) et du social (6%)», a souligné Mme Nwabufo.

Au cours de sa mission au Burkina Faso, elle et sa délégation ont échangé avec les autorités du pays sur «priorités nationales, les défis économiques, les réformes en cours, ainsi que les enseignements tirés de l’exécution des projets en cours». «La stratégie pays intérimaire 2022-2025 arrive à son terme, et nous souhaitons bâtir un nouveau cadre d’intervention, comme toujours en conformité avec les réalités et les priorités nationales», a-t-elle fait savoir aux journalistes, soutenant qu’ «afin de mieux préparer les prochaines étapes (du) partenariat, la mission (a eu) des échanges approfondis avec le gouvernement, les partenaires techniques et financiers, le secteur privé, la société civile et les unités de gestion des projets».
La fin du Document de stratégie pays intérimaire (DSPi) 2022-2025 est prévue en décembre 2025. Et selon Mme Nwabufo, les discussions avec le gouvernement tenues le 12 mai 2025, ont permis de prendre une décision prolongeant d’une année le DSPi, en attendant que le Burkina se dote d’un nouveau référentiel de développement auquel s’arrimerait la nouvelle stratégie de la Banque au Burkina.

La Vice-Présidente du Complexe Développement régional, Intégration et Prestation de services de la Banque africaine de développement (BAD), Nnenna Nwabufo a réaffirmé «l’engagement indéfectible de la Banque africaine de développement aux côtés du Burkina Faso». «Ensemble, nous avons la responsabilité et l’opportunité de transformer les défis en opportunités, de soutenir les ambitions de ce pays courageux et résilient, et de construire un avenir meilleur pour les générations à venir», a-t-elle conclu.
Par Daouda ZONGO