Accueil Communiqué de presse Clarification sur le projet APHRO-Cov en lien avec l’INSERM

Clarification sur le projet APHRO-Cov en lien avec l’INSERM

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La vidéo très virale a révolté plus d'un en Afrique et dans le reste du monde (Ph. youtube.com)

Dans une vidéo extraite d’une émission de LCI, un médecin et un chercheur français évoquent l’hypothèse d’expérimentations en Afrique sur la lutte contre le Covid-19 via le vaccin BCG produisant un buzz très hostile et viral en Afrique. Ces propos tenus au sujet de la gestion de la crise du Coronavirus ont suscité de vives réactions, ils ne reflètent pas la position des autorités françaises.C’est ce qui ressort de ce communiqué de l’Ambassade de France au Burkina Faso.

Le dispositif Aphro-Cov n’a aucun lien avec l’objet de la polémique générée par une séquence d’un reportage diffusé sur la chaîne LCI jeudi 2 avril 2020 : le financement de 1,5 million d’euros de l’AFD ne servira aucunement à une quelconque étude sur le vaccin BCG qui pourrait être faite en Afrique ou ailleurs.

L’objectif du dispositif est que les services hospitaliers de cinq pays africains soient mieux à même d’accueillir les patients, de collecter les échantillons et de fournir un diagnostic efficace pour lutter contre l’épidémie.

Le monde traverse une crise sanitaire sans précédent où seuls des systèmes de santé suffisamment robustes sont en capacité d’organiser une riposte efficace au Covid-19. Dans ce contexte, la coopération sanitaire internationale doit être fortement renforcée avec les pays les moins bien armés, notamment en Afrique, où l’avenir de la pandémie pourrait se jouer.

Pour ce faire, l’AFD finance un dispositif avec l’INSERM destiné à améliorer la veille sanitaire et la prise en charge des cas suspects de Covid-19 dans cinq pays d’Afrique (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gabon, Mali, Sénégal).

Ce dispositif, dénommé Aphro-Cov, prévoit des transferts de technologies et de formation sur le diagnostic Covid. Concrètement, l’objectif est que les services hospitaliers des pays concernés soient dotés d’une capacité diagnostique suffisante pour détecter très rapidement et en toute sécurité les cas éventuels de Covid-19. Les personnels de première ligne de ces hôpitaux et laboratoires seront ainsi mieux à même d’accueillir les patients, de collecter les échantillons, de fournir un diagnostic et de prendre en charge les individus rapidement.