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Coronavirus au Burkina: Le dépistage n’est pas la seule solution » (Pr Martial Ouédraogo)

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Le professeur Martial Ouédraogo, coordonnateur national de la réponse à l’épidémie de Coronavirus, a soutenu ce vendredi 10 avril 2020, face à la presse, que « le dépistage n’est pas la seule solution » pour circonscrire la pandémie qui a atteint à ce jour, 448 personnes au Burkina. Pour M. Ouédraogo, il faut « plutôt mettre l’accent sur le civisme » pour le respect des consignes santaires.

« En plus de ce dépistage ciblé que nous faisons, il faut des mesures d’accompagnement. Si (certains pays) ont pu circonscrire rapidement l’épidémie, ce n’est pas tant par le dépistage mais c’est plutôt le civisme des populations », a déclaré Le Pr Martial Ouédraogo.

Le coordonnateur de la cellule de riposte contre le virus à couronne au Burkina a fustigé le comportement de certains citoyens qui font fi des gestes barrières à la maladie. « Vous avez beau dépisté tous les Burkinabè, s’ils continuent à ne pas respecter le minimum de consigne, ça ne changera pas la situation », a-t-il insisté.

A l’en croire, le dépistage ciblé que le comité national de riposte est en train d’appliquer comme méthode, respecte la volonté de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). « La méthode que nous avons choisie est préconisée par l’OMS, appliquée par différents pays » pour venir à bout de cette maladie. Selon le professeur qui dit être en « convalescence », il faut « surtout insister sur les mésures complémentaires que sont les mesures barrières et le civisme de la population ».

En ce qui concerne la problématique sur le numero vert, le 3535 qui ne serait pas accessible facilement, le coordonnateur de la cellule de riposte au Coronavirus a indiqué que le Centre hospitalier universitaire Tengandogo (CHU-T) a désormais un centre de tri. Ainsi, il a invité toute personne suspecte d’avoir la maladie, à se rendre « directement » au CHU-T pour bénéficier de la prise en charge.

Pour lui, ce mécanisme a éte trouvé pour rapprocher les soins à la population. Il a rassuré que le Burkina Faso dispose désormais de quatre laboratoires opérationnels pour gérér les dépistages.

Par Bernard BOUGOUM