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Côte d’Ivoire: les journalistes témoins des actions de la BAD

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Dr Victor-Oladokun (à droite) en pleine discussion avec son collaborateur, Chawki-Chaheb

Visite du projet Saemaul Undong village modèle à Yamoussoukro par les médias et conférence de presse statutaire des Assemblées annuelles. Ce sont les points essentiels qui rassemblent, à Abidjan, des journalistes et des responsables de la Banque africaine de développement (BAD), du 1er au 6 mai 2018. Les hommes et femmes de média auront ainsi l’opportunité de voir de visu des réalisations dans la vie desquelles l’institution prend une part active.

La photo de groupe autour de Dr Victor Oladokun (costume bleu)

Comme Thomas, disciple de Jésus qui n’a voulu croire en la résurrection de celui-ci qu’après avoir mis les doigts dans les trous de ses membres et le trou de son flanc, des journalistes africains auront l’opportunité de ne plus évoquer les actions de la BAD, sans les avoir touchées du doigt. C’est la bonne nouvelle annoncée par Dr Victor Oladokun, directeur du département de la communication et relations extérieurs de la BAD qui a profité des échanges avec les journalistes, ce 2 mai pour partager sa foi d’un avenir prometteur pour l’Afrique. Convaincu de l’importance des médias dans la marche du continent, et conscient que les actions importantes que mène la BAD pour impulser ce développement ne peuvent aboutir que dans une synergie d’actions des deux entités, Dr Oladokun n’a pas manqué, souvent par des anecdotes personnelles  de dire à son auditoire que «nous sommes sur la bonne voie».

Dr Victor Oladokun, directeur du département de la communication et relations extérieurs de la BAD

Mais pour maintenir la dynamique de développement, il est plus qu’urgent et même salvateur pour les acteurs de réorienter leur prisme pour parler de ce qui marche en Afrique et pas seulement des guerres et de la misère. Et c’est en «panafricaniste» de cœur et de raison que Dr Victor Oladokun, s’appuyant sur les High5, soit les «Cinq priorités» de la BAD, initiées en 2015 par son président de la BAD, Akinwumi Adesina, a reconnu qu’à l’instar de «ses partenaires journalistes », l’institution africaine «fait un travail formidable». Mais l’œuvre sera des plus titanesques d’autant que d’ici 2050, l’Afrique comptera 2 milliards d’habitants. Alors, comme l’a affirmé Dr Oladokun, «Eclairer l’Afrique, nourrir l’Afrique, industrialiser l’Afrique, intégrer l’Afrique et améliorer la qualité de vie et intégrer l’Afrique», les High5 sont comme une étoile polaire. Malheureusement, en 2015, plus de 600 millions d’Africains vivent encore dans l’obscurité et de nombreux autres subissent les effets négatifs de l’enclavement, faute de route. Pire, en matière d’échanges, seulement 24% sont intra-africains contre 70% avec l’extérieur.

Last but not the least, 65% des terres cultivables dans le monde sont en Afrique, et paradoxalement, «environ 80% de notre consommation alimentaire est importée», s’est désolé Dr Victor Oladokun. Et pour accompagner la BAD dans sa lancée, les journalistes doivent être des témoins oculaires de ses réalisations. Surtout que, comme l’a affirmé M. Oladokun «la BAD ce n’est pas la Banque africaine des données, mais la Banque africaine du développement».

Par Morin YAMONGBE à Abidjan