Accueil Société Crimes économiques révélés par l’ASCE/LC: des organisations pour l’ouverture de procédures judiciaires

Crimes économiques révélés par l’ASCE/LC: des organisations pour l’ouverture de procédures judiciaires

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L'AN III de l'insurrection a été commémoré à travers une marche symbolique sur les ruines de l'Assemblée nationale de 2014

Une dizaine d’organisations de la société civile ont commémoré, ce 4 novembre 2017 à Ouagadougou, par une marche-meeting le troisième anniversaire de l’Insurrection d’octobre 2014. A cette occasion, a été livrée une plateforme exigeant l’ouverture de procédures judiciaires pour tous les cas de crimes économiques ou malversations révélés par l’ASCE/LC et autres.

Parti de la Place de la Révolution, le cortège s’est ébranlé, un peu plus de 10h passées, en direction du site de l’Assemblée nationale saccagée en 2014, en silence et sous l’œil vigilant de forces de sécurité, postés ça et là et en pick-up suivant les marcheurs. Arrivé sur ce qui reste du parlement sous l’ère Compaoré, Chrysogone Zougmoré de la Coalition contre la vie chère, l’une des structures à l’initiative de la manifestation, a livré un message.

Il ressort que les organisateurs de la manifestation exigent « vérité et justice pour les martyrs de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre, 2 novembre 2014 et de la résistance au putsch du 16 septembre 2015 et l’indemnisation des victimes ». Aussi, les autorités sont invitées à une prise en charge effective et totale des blessés et à faire la vérité et la justice sur tous les dossiers de crimes de sang jusque-là impunis.

En plus des questions liées aux crimes de sang, les manifestants ont demandé l’identification et la saisie des biens et fonds détournés par les dignitaires du régime de Blaise Compaoré et la prise des mesures nécessaires pour recouvrer les fonds expatriés. Fait également partie des revendications, l’ouverture de procédures judiciaires pour tous les cas de crimes économiques ou malversations révélés par les structures étatiques (ASCE-LC, Cours des comptes), de la société civile (REN-LAC) ou toute commission ad ’oc officielle d’enquête ou d’investigation.

Rappelons que les signataires de la plateforme d’action minimale sont, entre autres, CCVC, MBDHP,CADDL, UGEB, ODJ, FRC, REN-LAC, AJB, ABCE, UAS…