Accueil A la une Développement: La France et le Burkina entretiennent «près de 180 coopérations» (ambassadeur)

Développement: La France et le Burkina entretiennent «près de 180 coopérations» (ambassadeur)

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La France et le Burkina Faso entretiennent «près de 180 coopérations décentralisées» à travers l’Agence française de Développement (AFD), a affirmé, ce mardi 28 janvier 2020, l’ambassadeur français, Luc Hallade, lors d’une rencontre à Ouagadougou qui a regroupé des journalistes et des acteurs intervenants dans les secteurs concernés.

«La France et le Burkina Faso entretiennent près de 180 coopérations décentralisées, des relations de villes à villes ou de collectivités locales (régions, départements) entre elles, dont environ 130 sont actuellement actives », a développé M. Hallade qui note que ces coopérations ont, pour certaines, une longue et riche histoire.

Les journalistes ont pu échanger avec les différents acteurs de ce partenariat entre le Burkina et la France qui est souvent décrié, notamment, sur le plan sécuritaire. Les acteurs qui ont partagé leurs expériences, leurs métiers et leurs domaines d’actions sont la «cheville ouvrière de la relation entre le Burkina Faso et le France», selon l’ambassadeur.

En dépit des tensions sécuritaires qui continuent d’affecter de trop nombreuses régions, la France, au travers de l’AFD, «maintient son engagement aux côtés du ministère de l’Education nationale et collectivités territoriale pour permettre autant que possible la continuation de cette mission de service public essentielle qu’est l’éducation, à travers la réouverture des écoles, actuellement fermées et l’organisation de l’enseignement aux enfants déplacés».

En 2019, l’AFD a signé avec ses partenaires burkinabè, deux nouvelles subventions de «15 millions d’euros (environ 10 milliards FCFA)», l’une concernant l’éducation, l’autre la formation professionnelle et l’emploi, a dit Luc Hallade, soutenant qu’en matière de sciences et d’enseignement supérieur, la France demeure la première destination pour les étudiants burkinabè avec «1 700 étudiants, devant la Côte d’Ivoire (600) et les Etats-Unis (500)».

L’aide multilatérale reste l’outil prioritaire dans l’appui apporté au secteur de la santé. Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, reconstitué sous l’égide de la France lors du sommet de Lyon en octobre 2019, est le principal outil multilatéral en santé, a précisé le Représentant français au Burkina. «La France reste le contributeur historique au Fonds Mondial avec une contribution totale de six milliards de dollars US depuis sa création», s’est-il réjoui. « Je pourrais continuer à égrener les différentes thématiques sur lesquelles nous travaillons conjointement et nous agissons, ensemble Burkinabè et Français, au Burkina, tant notre histoire que nous écrivons au présent est riche », a-t-il conclu.

La première coopération décentralisée remonte à 1967 entre la ville de Ouagadougou et celle de Loudun.

Par Bernard BOUGOUM