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Exclusif/ Air Burkina : le nouveau DG parle

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Le nouveau directeur général de Air Burkina, Blaise Sanou, répondant à une question de Wakat Séra, à l’occasion de la remise de prix aux lauréats du Marley d’or et des Kundé, est revenu sur les raisons des changements à la tête de la compagnie de transport aérienne.

«L’Etat burkinabè a repris la compagnie à cause d’une option stratégique du groupe Aga Khan qui était notre partenaire principal et qui a décidé, dans le cadre de ce changement d’option stratégique de se retirer de tout ce qui est transport aérien», a fait savoir le nouveau DG. Le groupe Celestair dont faisait partie Air Burkina représente une alliance de trois compagnies aériennes sous la coupe du fonds Aga Khan pour le développement économique , AKFED, et bénéficie du soutien technique et opérationnel d’autres compagnies aériennes appartenant à Aga Khan , telles que Meridiana et Eurofly of Italy.

Blaise Sanou a précisé que ce Groupe avait également comme membres, Air Mali, Air Ouganda, etc., mais il a pris la même décision de quitter ces compagnies, selon son option de se retirer du transport aérien. Le Groupe s’est donc retiré de toutes ces compagnies et c’est ainsi que l’Etat burkinabè a décidé de reprendre Air Burkina sous ses ailes. Pour le nouveau DG, il est «vrai que la vocation de l’Etat n’est pas de faire du transport aérien, mais avec son soutien et la volonté des travailleurs, je pense que nous pouvons redresser cette situation et ramener Air Burkina sur les rails». Il ajoute que «c’est un défi pour l’Etat, mais aussi et surtout pour les travailleurs. L’Etat en décidant de reprendre la compagnie a marqué sa confiance aux travailleurs et il nous revient de montrer que nous méritons cette confiance et de poursuivre l’exploitation de la compagnie».

Le nouveau directeur est confiant quant à l’avenir de Air Burkina: «Après un certain temps à la tête de cette compagnie, je puis vous assurer que c’est une compagnie qui est viable et qui peut encore vivre pendant longtemps. Cela fait 50 ans que nous existons et il n’y a pas de raison que nous ne puissions pas continuer à fonctionner. Pour ça je peux vous rassurer».

Boureima DEMBELE