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Francophonie/XVIIIe sommet en Tunisie: qui pour remplacer la Rwandaise Louise Mushikiwabo?

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Sommet de la Francophonie en Tunisie

Le XVIII e sommet de la francophonie s’est ouvert, le samedi 19 novembre 2022, à Djerba en Tunisie. Si la coopération économique est attendu comme étant la préoccupation majeure entre pays membres de l’organisation, l’élection d’un nouveau ou du moins d’une nouvelle secrétaire fait aussi partie du programme de la rencontre. Alors, qui pour remplacer la Rwandaise Louise Mushikiwabo, la secrétaire en exercice?      

Le 18 e sommet de la Francophonie a ouvert ses portes, le samedi 19 novembre 2022, à Djerba, une île de la côte tunisienne en Afrique du Nord. Axée sur la coopération économique, la rencontre entre 89 pays dont 31 chefs d’État et de gouvernement se penchera au choix du secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).

De nationalité rwandaise, Louise Mushikiwabo est, depuis octobre 2018, la secrétaire générale de la Francophonie.  Elle reste, de nouveau, candidate à la direction du regroupement international pour encore un mandat de quatre ans.

Si cette réunion met officiellement l’accent sur le «numérique comme vecteur de développement», elle sera aussi l’occasion pour les dirigeants occidentaux et africains d’échanger sur des sujets brûlants comme l’invasion russe de l’Ukraine. Sujets qui, pour le moment, divisent l’Afrique et ses alliés américano-européens.

Également, ledit sommet de l’OIF célèbre, avec retard, les 50 ans d’une organisation fondée en 1970 et forte de 88 membres qui ne sont pas tous francophones tels que l’Arménie, l’Égypte, les Émirats arabes unis ou la Serbie. Il prendra fin le dimanche 20 novembre 2022.

Le secrétaire général de la francophonie est une personnalité qui dirige l’Organisation internationale. Une fonction qui a vu le jour en 1997, lors du VIIᵉ sommet de la francophonie à Hanoï au Viêt Nam.

La réélection pour quatre ans de la secrétaire générale de l’OIF, seule en lice, est au menu des rencontres entre représentants d’un espace de 321 millions de francophones. En 2050, ils seront au nombre de 750 millions à utiliser couramment le français.

Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)