Accueil A la une Fraude au BEPC: 13 personnes dont huit femmes aux arrêts à Bobo-Dioulasso

Fraude au BEPC: 13 personnes dont huit femmes aux arrêts à Bobo-Dioulasso

0
Ph. Lefaso.net

Le commissariat central de police de Bobo-Dioulasso, dans l’Ouest du Burkina Faso, a présenté, le mercredi 11 juin 2025, 13 personnes âgées entre 20 et 24 ans, dont huit femmes, qui ont tenté de frauder à l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) session 2025.

Lors de l’administration des épreuves écrites du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) session 2025, il a été interpellé dans les Hauts-Bassins 13 personnes pour des faits de fraude, selon le commissaire principal de la police de la ville de Bobo-Dioulasso, Boubacar Soumaïla Nombré, qui était face à la presse, le mercredi 11 juin 2025.

Tout est parti de l’interpellation d’une candidate dans le jury1 de Péni, avec un téléphone. Il a été découvert l’existence d’un groupe WhatsApp dénommé «le secret d’un peuple», où il est transféré des corrigés des sujets de l’examen en cours.

Selon l’astuce des membres de ce groupe pour pouvoir entrer dans les salles de composition avec leur téléphone, «les filles devraient porter des jupes amples ou des pagnes en dessous de la tenue, et les garçons, de gros pantalons munis de poches cousues au bas à l’intérieur. Une fois en salle, après le partage des sujets, ils avaient reçu les consignes de diminuer la luminosité de leur écran avant de prendre des photos pour envoyer dans le groupe».

«Selon une des personnes interpelées en classe de terminale, c’est depuis les sessions de BEPC 2022 et de 2023 qu’elle a créé le groupe. En 2024, elle contacte un autre ami qui a pris la relève», a déclaré le commissaire principal Boubacar Soumaïla Nombré, qui souligne que des confidences des prsonnes interpellées, «de nombreux élèves ont obtenu leur diplôme de BEPC grâce à eux dans cette fraude».

Pour le commissaire principal, «aucun élément à cette étape n’indique une quelconque implication du monde enseignant ou à douter de leur crédibilité».

Selon le commissaire au départ, les élèves qui venaient vers les initiateurs de cette fraude, devraient débourser la somme de 10 000 F CFA ou plus. Mais par la suite, ce sont les membres du réseau qui s’entraidaient.

Par Wakat Séra