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Grève de la Police nationale : «Le devoir et l’amour de la patrie doivent  surpasser ce droit » (OSC)

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Richard Silga ( à droite) pense que « tous ceux qui touchent à l’autorité de l’Etat doivent être traité avec fermeté »

En réaction à la grogne de la Police nationale courant fin octobre 2017, un mouvement de la société civile dénommé Tous unis pour un Burkina apaisé (TOUBA)a  estimé, au cours d’une conférence de presse ce 2 novembre 2017 à Ouagadougou, que « même si le droit de grève existe, le devoir et l’amour de la patrie doivent le surpasser ».

Pour le mouvement de la société civile dénommé Tous unis pour un Burkina apaisé (TOUBA) les éléments de la Police nationale qui étaient en grève fin octobre 2017 doivent revenir dans les rangs « au nom de l’intérêt supérieur de la nation qui doit prévaloir sur les intérêts personnels ». Pour Richard Silga et ses camarades, « même si le droit de grève existe, le devoir et l’amour de la patrie doivent le surpasser ». A les en croire, le « contexte d’insécurité » ne se prête pas à de telles initiatives, car c’est comme « jeter le peuple à la merci de toute sorte de risque d’insécurité potentielle ».

Le Premier ministre burkinabè a été interpellé pour une reprise en main de l’autorité de l’Etat. Aussi, Richard Silga pense que « tous ceux qui touchent à l’autorité de l’Etat doivent être traités avec fermeté ».

Sur le sujet de l’arrestation de François Compaoré en France, le TOUBA  souhaite que le président ivoirien fasse pareil, « pour l’extradition de Blaise Compaoré pour comparaitre devant la Justice burkinabè ».

Par Boureima DEMBELE