Accueil Société Grèves au Burkina: des commerçants battent le pavé pour dire non!

Grèves au Burkina: des commerçants battent le pavé pour dire non!

0
La Coalition des structures syndicales et associatives des commerçants du Burkina (COSSAC-BF), a marché de la Maison du peuple au Premier ministère

La Coalition des structures syndicales et associatives des commerçants du Burkina (COSSAC-BF) a organisé une marche contre les grèves à répétition qu’observent les syndicats du Burkina, ce 11 juin 2018 à Ouagadougou, de la Maison du peuple au Premier ministère.

La Coalition des structures syndicales et associatives  des commerçants du Burkina (COSSAC-BF) a marché de la Maison du peuple au Premier ministère. Pour l’un des responsables, cette « marche est organisée pour exprimer le ras-le-bol face à ces grèves intempestives qui paralysent l’économie nationale ».

Le porte-parole de la COSSAC-BF, Ibrahim Ouédraogo, dans le même sens, a déclaré ceci : « C’est avec consternation que notre coalition vit la situation insoutenable des mouvements sociaux issus des syndicats des différents ministères depuis la prise du pouvoir par le président Roch Marc Christian Kaboré. Ces mouvements tendent à remettre en cause l’émergence de la nation et, du coup, bloquent tout processus de développement et d’investissement ».

C’est le Secrétaire général du Premier ministère Bamouri Ouattara qui a reçu la plateforme revendicative de la coalition

Ibrahim Ouédraogo a aussi indiqué que les mouvements de grève du ministère de l’Economie ne sont pas sans conséquences sur les activités économiques du Burkina. « Si les revendications sont parfois légitimes, il ne faut pas occulter qu’elles revêtent un caractère politique et corporatiste », s’est-il épanché.

C’est le Secrétaire général du Premier ministère Bamouri Ouattara qui a reçu la plateforme revendicative de la coalition et a indiqué que les doléances seront examinées minutieusement avec l’ensemble du gouvernement afin de voir ce qu’il faut faire « pour régler les problèmes qui assaillent notre pays et qui sont assez préoccupants ».

Par Boureima DEMBELE