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Heures supplémentaires: des miniers exigent le respect des textes dans les mines

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Le secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la géologie des mines et des hydrocarbures du Burkina, Lassané Simporé à droite

Des miniers regroupés au sein du Syndicat des travailleurs de la géologie des mines et des hydrocarbures du Burkina (SYNTRAGMIH), ont exigé face à la presse ce mercredi 25 avril 2018, le respect des textes portant sur les heures supplémentaires dans les mines, notamment à SEMAFO et à Bissa Gold.

Les travailleurs de SEMAFO et de Bissa Gold ainsi qu’à Komet (ex-Stremco), travaillent, selon le SYNTRAGMIH, « 11 ou plus de 12 heures par jour et cela ne donne guère à des heures supplémentaires, (ce) qui est contraire aux textes ». Ainsi ils sollicitent sept jours de travail et sept jours de repos et l’application adéquate des textes.

« Cette réclamation est conforme à l’arrêt N°2007-004/MTSS/SG/DGT/DER du 07 mars 2007 fixant les modalités d’application de la semaine de 40 heures. Les heures effectuées au-delà des 40 heures donnent lieu à des heures supplémentaires et ce conformément à l’arrêt 2007-003/MTSS/SG/DGT/DER du 7 mars 2007 », a confié le secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la géologie des mines et des hydrocarbures du Burkina, Lassané Simporé.

Les travailleurs des mines se disent « mobilisés pour poursuivre les actions en vue du respect des lois du Burkina et l’application effective des heures supplémentaires dans la mise en œuvre de nouvelles cédules au niveau des mines de SEMAFO et Bissa Gold ».

« Ils (les travailleurs) mettent en garde certains cadres, directeurs et anciens délégués qui au lieu de contribuer à la résolution des problèmes posés, divisent et opposent les travailleurs entre eux, dans l’objectif de saper leurs actions, réprimer ceux qui posent les problèmes et qui sont soucieux de l’avancée de la mine et ce dans le respect environnemental des textes et loi de notre pays », a affirmé M. Simporé face à la presse.

Par Daouda ZONGO