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Inculpation de Auguste Barry: le MPP « manipule la justice à souhait », selon la NAFA

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Les responsables de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA)

La Nouvelle alliance du Faso (NAFA), réagissant au déferrement de l’ex-ministre de la Sécurité Auguste Denise Barry, dans son message de vœux du nouvel an, a indiqué que le pouvoir du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP, majorité) instrumentalise la justice dans ce dossier. Selon le parti de Djibrill Bassolé, le pouvoir MPP « manipule la justice à souhait au goût de ses intérêts » depuis son accession au pouvoir.

La NAFA dit ne pas être « étonnée » que sur le plan politique, « la haine, la division et la vengeance instaurées par la Transition et ses pseudo-Organisations de la société civile (OSC) satellites » continuent d’être le « mode de gouvernance favori (du pouvoir MPP) qui manipule la justice à souhait au goût de ses intérêts », lit-on dans le communiqué.

Le parti de l’ex-chef de la diplomatie burkinabè estime d’ailleurs dans ce texte que, « la désillusion de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) après la scission récente de son groupe parlementaire, probablement soutenu et orchestré par le régime en place est un exemple du manque d’éthique pour certains acteurs politiques même anciens camarades de l’insurrection populaire ».

Pour le parti de l’opposition, « la récente interpellation du colonel Denise Auguste Barry ne fait d’ailleurs que mettre en exergue la fracture qui existe entre Burkinabè d’où la nécessité urgente de la réconciliation nationale ».

« En effet aucun pays au monde ne s’est développé sans l’unité et la cohésion nationale. Aucun développement socio-économique n’est possible dans la haine, la division, l’inimité et la vengeance », insiste la Nouvelle alliance du Faso, pour qui, « la prostitution politique prônée depuis la Transition doit faire place à l’union, la paix et la cohésion sociale, piliers indispensables pour le développement socio-économique et la paix dans notre pays ».

La NAFA appelle le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, « à instaurer avec courage et abnégation, un dialogue franc sans ostracisme avec toutes les forces vives du Burkina de l’intérieur comme de la diaspora pour repartir sur de nouvelles bases pour un Burkina stable, prospère, et uni ».

Par Mathias BAZIE