Accueil A la une Insécurité au Burkina: l’opposition accuse le parti au pouvoir d’être «le problème»

Insécurité au Burkina: l’opposition accuse le parti au pouvoir d’être «le problème»

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L’opposition burkinabè a tenu une conférence de presse, ce mardi 26 novembre 2019, à Ouagadougou, au cours de laquelle elle a exprimé ses inquiétudes face aux attaques et autres incidents terroristes, et n’a pas manqué d’indexer le parti de Roch Kaboré et ses alliés d’être « le problème » du Burkina qui était « stable » quand ils arrivaient au pouvoir.

« La situation sécuritaire, actuelle » marquée par « les attaques et autres incidents terroristes, la publication de la carte sécuritaire du Burkina par la France, la décision de l’ambassade des Etats-Unis de rapatrier les enfants de ses personnels et l’évasion d’un terroriste admis en soin dans un hôpital de Ouagadougou, (…) est inquiétants et traduise, semaine après semaine, la lente descente aux enfers » du pays, a affirmé Mamadou Dicko, président de la Nouvelle alliance du Faso qui a animé la conférence de presse avec Abdoulaye Arba du Parti des militants pour le peuple (PMP).

Pour M. Dicko, si le Burkina est dans cette situation, c’est dû à « l’incapacité du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et ses alliés », qu’il accuse d’être « le problème » du pays. « Jamais dans l’histoire de notre pays, un régime n’a autant échoué dans la fonction première du pouvoir » qui est d’ « assurer la sécurité des personnes et des biens ».

Selon l’opposition, c’est « l’incompétence » de ce pouvoir qui « a livré le Burkina aux terroristes », et de soutenir que cela est « une forme de haute trahison », dont le MPP et ses alliés « devront répondre le moment venu ».

Par ailleurs, l’opposition félicite les forces de défense et de sécurité pour leurs exploits dans la lutte contre les attaques armées et leur demande « de ne pas abandonner le navire dans ces moments difficiles pour la vie de la nation », faisant allusion à la note du chef d’état-major général des armées suspendant l’examen des demandes de démissions et de disponibilité.

Par Daouda ZONGO