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Insuffisance rénale au Burkina: conséquence de la « mauvaise alimentation » (président association des dialysés)

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Dramane Paré, président de l'Association des malades souffrant de l'insuffisance rénale au Burkina

Le président de l’Association des malades dialysés du Burkina, Dramane Paré, a affirmé lors d’une cérémonie à Ouahigouya que l’insuffisance rénale est due en grande partie à la « mauvaise alimentation ». Pour lui, « 90% des dialysés » ont contracté la maladie par « ignorance », invitant les journalistes à sensibiliser les populations en la matière.

Lors de la pose de la première pierre marquant le début des travaux du bâtiment qui servira à prendre en charge les malades souffrant de l’insuffisance rénale dans la région du Nord, le président Dramane Paré a salué le projet porté par la Fondation Orange Burkina Faso (FOBF) à hauteur de 860 millions FCFA.

« La dialyse est une victoire sur la mort. Un malade souffrant d’une insuffisance rénale qui ne se dialyse pas les trois semaines suivantes, il mourra à coup sûr », a déclaré M. Paré à la cérémonie consacrée au lancement des travaux de construction d’une unité de néphrologie et d’hémodialyse au Centre hospitalier universitaire régional du Nord, sis à Ouahigouya dans la cité de Naaba Kango.

Le cri du cœur de l’Association des dialysés est d’inviter les journalistes à « sensibiliser » les populations parce que « 90% des (malades) dialysés (le) sont par ignorance ». Donc, « avec votre concours on pourra sensibiliser au maximum les populations pour que toutes les 13 régions du pays soient touchées par le message qui va sauver des vies » car cette maladie est « due à notre mauvaise alimentation », a-t-il dit.

« Le ministre l’a dit, il y a près de 20 000 malades  qui sont en consultation, mais comme je l’ai dit, il y a trois maladies qui provoquent l’insuffisance rénale. Il y a le diabète, la tension et les infections », selon Dramane Paré qui a insisté que tout cela est dû au fait que les populations de fait de leur pauvreté, « consomment n’importe quoi ».

Par Bernard BOUGOUM