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Intervention militaire de la CEDEAO au Niger: «Nous sommes prêts» (chef des Armées du Nigeria)

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Le général Christopher Musa du Nigéria

La CEDEAO a menacé les militaires putschistes nigériens d’une intervention militaire dans le pays si ces derniers ne rétablissent pas l’ordre constitutionnel dans un délai d’une semaine. Le chef des Armées du Nigeria, le général Christopher Musa, a réitéré, lundi 31 juillet 2023, son soutien à la démocratie déclarant qu’ils sont «prêts et dès (qu’ils) recevront l’ordre d’intervenir, (ils) le feront».

Une intervention militaire de la CEDEAO au Niger? La menace a, en tout cas, été brandie, dimanche 30 juillet, par les dirigeants de l’Afrique de l’Ouest, au cours de deux sommets tenus à Abuja, contre les militaires au pouvoir au Niger. Dans la foulée, une rencontre des chefs d’état-major de la Défense de l’organisation sous régionale a été annoncée.

Au lendemain de cette annonce, le chef des Armées du Nigeria, le général Christopher Musa, a réitéré, lundi 31 juillet 2023, son soutien à la démocratie, dans des propos relayés par RFI.

Quant à l’option d’intervenir militairement au Niger, le général Musa assure qu’ils sont «prêts» et n’attendent que le feu vert de la CEDEAO. «Nous sommes prêts et dès que nous recevrons l’ordre d’intervenir, nous le ferons», a-t-il déclaré, se disant «absolument sûr» de réussir le coup.  

«Nous sommes convaincus que les putschistes savaient que ce qu’ils faisaient ne passerait pas. Nous sommes sûrs de remporter la victoire sur eux», a poursuivi l’officier supérieur.

La menace de la CEDEAO d’intervenir militairement au Niger pour rétablir le président élu, Mohamed Bazoum, dans ses fonctions est vigoureusement condamnée par des pays voisins du Niger à l’image de la Guinée, du Mali et du Burkina Faso, tous dirigés par des gouvernements de Transition. C’est dans ce sens que Ouagadougou et Bamako, dans un communiqué conjoint produit le lundi 31 juillet, ont menacé, à leur tour, de se retirer de l’organisation ouest africaine, assurant que toute intervention militaire contre les nouveaux dirigeants de Niamey s’assimilerait à une déclaration de guerre contre les deux pays.

Par Siaka CISSE